Cet orage qui gronde dans le lointain
Éveille en nous sombres desseins
Que la pluie soudaine, traversière
Nous fait vite laisser en arrière.
L'arc en ciel à la fureur succédant
Irise l'éther d'un pinceau rutilant
Pont lumineux entre lointains vallons
Vers lesquels joyeusement nous allons
La boue fraiche des chemins tortueux
Nous fait emprunter les côtés herbeux
Nos galoches ainsi toute crottées
Alourdissent nos pas si empressés
Arrivés enfin à destination
L'âme en repos, le corps fatigué
Sous terre finalement nous nous couchons
Épousant cette Camarde ouatée
Étreignant enfin cette Camarde abhorrée
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Commentaires
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Posté le 21/03/2025 à 15:23:30
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Pourtant, j'adore les orages. |
Intruder ![]() |