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"À ceux qui luttent contre la maladie de l'oubli, et à ceux qui les accompagnent."
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"Pour les étoiles qui s'effacent, mais dont la lumière persiste dans nos cœurs."
Le privilège de contempler encore
Un ciel devenant de plus en plus noir,
Où mes étoiles, s'effaçant du décor,
Passent tous mes souvenirs à l'éteignoir
L'obscurité emporte leurs éclats,
Ombres d'hier, lueurs passées,
Dans mon cœur résonne tout bas
Leur lumière à jamais gravée.
La nuit enveloppe d'un linceul glacé
Tant de souvenirs à jamais figés.
Oh chères étoiles tant adorées
Que je regrette nos moments étiolés.
Le temps s'égrène, fugitif affolé
Accélérant ma course vers le néant
Sans espoir possible d'améliorer
Ce passé si imparfait s'enfuyant.
Les êtres que j'ai tant adorés
Sont aujourd'hui des étrangers
Leurs noms jadis si familiers
Aujourd'hui partent en fumée.
Chaque visage est un inconnu
Qui la nuit finissant, a disparu.
Chaque matin est nouveauté
Qui le soir s'est évaporée.
Je lègue mes étoiles aux vivants
Pour qu'elles luisent longtemps
Tandis qu'oublieux de moi-même
Je jouerais mon dernier requiem
Ce poème est la première partie d'un diptyque, la seconde a pour titre "Veilleur d'étoiles" publié sur ce site
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Bienvenue Booddha Très très touchant, j'ai une lumière qui persiste dans mon cœur… merci pour le partage. Amicalement |
Sadness_Angel ![]() |