Je t'écris ces mots le temps d'un orage
Écoutant la pluie sur le sol résonner
Tel un orchestre de percussions qui s'enrage
Et se manifeste d'un rythme mouvementé

Te souviens tu de ces premières notes
Qui sonnaient de nos doigts, d'un glissement rapproché
Qu'il fut léger sur ces cordes effleurées
Ce doux jeu de mains libre et sans menottes

Ô combien je n'en garde que l'essentiel
De cet échange, de ce premier instant
Ô combien cette rencontre me fut belle
Celle où j'ai pu vivre dans le présent

L'orage a laissé place à un vaste silence
Me faisant trembler d'inscrire ces mots limpides
Ces mots rares qui me rendent parfois timide
Ceux d'aujourd'hui qui me marquent de ton absence