Je crois que je n'aurai peut-être jamais bien choisis mes batailles
Nos propres conneries qui nous font dévier de nos vrais combats
Un jour, je partirai sans le dire et briserai toutes murailles,
Vers un endroit de lierres engorgé et d'amour en alinéa.
Vieilli, j'aurai tué tous les géants du bout de mes armes,
Aux frissons d'un trop vieux scotch sur lie de larmes...
Quand je laisse enfin tomber l'armure devenue trop lourde,
Alors que mes forces m'eurent quittés bien avant la guerre
Qu'à mes proses, passent et s'endorment toutes ces femmes sourdes
Avant de mourir, je reprendrai l'ivresse d'une épopée dernière
Car un simple sourire sied encore mon visage à cet heure,
Ne le dites-pas, mais comme les moulins me font peur...
Écrit par Biron
\'\'La poésie est une maladie du cerveau\'\'
Catégorie : Triste
Publié le 20/01/2013
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Commentaires
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Posté le 20/01/2013 à 12:17:12
Très beau poème ! "Vieilli j'aurai tué tous les géants du bout de mes armes"... moi qui vieillis doucement je dirais plutôt qu'on apprend à vivre avec ces géants... Merci pour cette belle lecture sur un thème si cher. |
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Marouette |
Posté le 20/01/2013 à 18:59:43
Ce sont nos propres conneries qui nous apprennent à grandir. Alors voilà un poète qui va aller loin dans sa démarche! Ne vieillis pas trop vite, on apprend au fil des ans à jouer avec le temps. |
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Chant de Plume |
Posté le 21/01/2013 à 21:57:41
Superbe Biron. Dans mes favoris. |
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Jerem |