Au matin de mai, entre les schistes d'une lointaine terre.
Juste-là, au cœur du grand pays des mille étangs.
Geint un écho, une ode que je ne saurais taire,
Que j'avance vers la fin de l'un de mes premiers printemps.
Traverser les brumes du delà des jeunes ronces du marais,
Gît un homme triste, au plus profond d'une vieille roseraie.
Son échine est cassée et sa solitude est hurlante,
Jeune poète isolé, entre l'épine et le parchemin
Les fleurs dans l'arche, comme en un cercueil de plantes,
Qu'un rossignol, le plus joli, en murmure la fin.
L'homme écrit de sa chère indolente, ce qu'un baiser serait;
C'est qu'il t'attend, au plus profond de la vieille roseraie.
Écrit par Biron
\'\'La poésie est une maladie du cerveau\'\'
Catégorie : Triste
Publié le 12/01/2012
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Commentaires
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Posté le 12/01/2012 à 09:29:11
Bel écrit, c'est une petite promenade, même si un peu triste. | |
Savior |
Posté le 12/01/2012 à 19:26:38
Il faut cultiver notre roseraie mais pas dans le marais il y a trrop d'humidité | |
PATGUI |