J'arrive à la fin de cet octobre enfin, comme une promesse de fleur sur Babylone,
Quand le dernier papillon des bois s'enlacent précieusement de la première neige.
Quand le vent se glisse dans mes nervures autant que le secret d'un autre automne.
J'arrive en retard. -Un peu je sais... Pour une Ruée introuvable, sans or et qu'on abrège...
D'un fléchée multicolore : notre étrange cosmogonie,
Ceint nos pleurs, nos rires et toutes nos symphonies.
Je chante. Oh capitaine, terre, terre en vue!
Oh « whisky jack », s'être éperdus.
Deux corps s'épuisent au mitan d'une seule vallée; ciselés dans le pavois d'une falaise.
Il fait soleil et des flocons tombent c'est fou. Ils valsent et le ciel est doucement bleu.
« La plus belle journée du monde » a goût de bière, quand le bonheur décide de me tenir siège.
Et on cherche encore c'est tout. Entre les pins. On cherche encore ce qu'on nous veut.
Deux êtres s'entrecroisent en forêt, racines. Sous le résilient Mésangeai du Canada.
Que viennent les petites morts, le vent des nords et les flocons des premiers froids.
Oh capitaine, terre, terre en vue.
Oh « whisky jack », s'être éperdus.
Écrit par Biron
\'\'La poésie est une maladie du cerveau\'\'
Catégorie : Nature
Publié le 28/10/2020
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très beau | |
justine |
Je vous lis et vous aime comme un messager venu pour dire que tout va bien aux terres de cet automne atlantique, sur l'autre bord, où veillent forts de sacrés poètes : Fée de blé et vous nous donnez de belles leçons, je savoure vos poésies d'érable et de grands espaces, et le miel de vos vers ! J'aime votre poème, je suis abonné, décidément, à votre vision du monde ! Whisky, ou bière, et poursuivons la route !!! | |
jacou |