Je suis là, friable, à l'avènement d'un monde qui m'est loin,
Fondé contre un bloc de schistes en galets; fort, mais épuisé.
Comme au vieillard grand et fier, son regard est sans fin.
C'est tenir le cap, le phare loin, -C'est contre ton côté.
Car la tempête était longue, les vagues furent cassantes;
Pour lui, l'homme de roue du profond bateau de personne.
Mais le bonheur s'est installé, secret, dans un thé fait de menthe,
Comme ceux qu'on prend à deux mains, ceux pour qui le beffroi chantonne.
Toi, à ces forêts de brume aux lents matins,
-Une aquarelle en fleurs sur un grand pin.
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Commentaires
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Posté le 14/07/2015 à 08:07:10
superbe ... :) bonne journée |
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MARIE L. |
Posté le 14/07/2015 à 08:25:36
L'écueil sournois a perdu la bataille malgré l'aide d'une mer furieuse et démontée. Sacré beau poème, bien construit comme je les aime. Merci et bonne journée avec mes amitiés du matin. |
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mercury |
Posté le 14/07/2015 à 16:41:35
Belle aquarelle de mots, bravo. | |
Musouka |