Ça fait treize ans qu'Eugène-Aimé, mon grand père,
L'ancre au bras, s'en est allé aux jours de mai.
S'en suivit son épouse de cinquante ans d'union,
Laurette, la belle, de la campagne d'où nous venions.
Je ne sais pas qui, ici-bas, contrôle nos rêves la nuit tombée
Mais je le remercie ! Ce matin chaud où l'hiver est à ponant;
J'ai entendu quelque chose que je me détestais d'avoir oublié,
Car pour la première fois depuis treize ans...
J'ai entendu la voix de mon grand-père.
J'ai pleuré.
Je m'ennuyais.
Merci.
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Commentaires
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Posté le 16/03/2014 à 16:27:23
Les rêves ! Ils nous permettent de retrouver les sentiments que l'on croyait perdus Amitiés |
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coeur.de.saphir |
Posté le 16/03/2014 à 20:44:22
COMME JE TE COMPRENDS,,, | |
flipote |
Posté le 17/03/2014 à 13:18:58
la larme, le chagrin y transparaissent, l'amour reste, dans un timbre de voix inespérée, dans un poème si bien fait dans la douleur, la vie continue et dans le silence de la nuit ce rêve inattendu...merci pour ce partage de sentiments si saints, si pures, et tellement réels...amicalement vôtre zeste |
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zeste |
Posté le 18/03/2014 à 09:33:16
merveilleux | |
PATGUI |