Toi qui passes toujours là,
qui ne me regardes pas,
Toi qui marches tout droit,
tu n'y penses pas.
Moi qui t'observe d'en bas,
qui décortique tes moindres pas,
Moi qui suis assis les bras en croix,
j'attends un geste de toi.
Eux qui passent et m'ignorent,
qui me traitent comme un rat mort,
Eux qui me laissent à mon sort,
ils pensent qu'ils n'ont pas tort.
Moi qui les supplie du regard,
qui survis sans espoir,
Moi qui rêve d'un autre part,
je suis là dans ce couloir.
Toi, qui t'arrêtes devant moi,
qui me jettes une piécette du bras,
Toi qui crois avoir fait ta B.A.,
tu dormiras mieux, cette fois.
Et moi d'un signe de tête, je te remercie
car un bref instant j'ai senti que j'étais en vie.
Écrit par Bathscheba
Catégorie : Divers
Publié le 15/04/2009
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Commentaires
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Posté le 15/04/2009 à 21:37:11
Quoi de plus dur que cette demi-vie, des vies intermittentes dans les yeux des morts vivants qui passent... qui ont leur toute petite vie accrochée, et qui ne veulent rien partager ! |
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Silenys |
Posté le 26/04/2009 à 18:30:54
C'est vrai ... Merci de m'avoir lue ! | |
Bathscheba |
Posté le 26/04/2009 à 18:59:29
J'avais lu ce poème il y a déjà quelques jours, je l'avais beaucoup aimé... je te laisse aujourd'hui un commentaire :) Mieux vaut tard que jamais, n'est-ce pas? La dernière strophe est vraiment très forte... |
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Oli |