Bobby, Franck et les autres,
Vous qui étiez si jeune et que la mort a capturé,
Une mort que je reconnais sous des traits humains,
Qu'êtes-vous devenu maintenant, qu'avez-vous gagné ?
Des jours, des semaines, deux mois à jamais incertains
Avec une force qui tous les jours vous défigurait
Et des geôliers qui n'ont jamais voulu comprendre.
Malgré tout vous n'avez pas pu la faire reculer
Car elle ne veut toujours ni savoir ni vous entendre.
Des semaines d'intenses souffrances et d'agonie
Vous semblez être le prix de ce que vous réclamiez.
Vous en êtes arrivé au terme de votre vie…
D'autres derrière vous sont en train de continuer.
Qui plus est, vous qui luttez, votre vie ne compte pas.
Après toi Bobby vient de mourir ton camarade.
Pour pouvoir vous battre, cette force vous aidera.
Un ami t'attend pour te suppléer dans l'escalade.
Basile Béranger Chaleil
Istres, mercredi 13 mai 1981
(revu le 01 août 2017)
Écrit par Basile
"En faisant scintiller notre Lumière,nous offrons aux autres de pouvoir en faire autant."Nelson Rolihlahla Mandela.
Catégorie : Triste
Publié le 13/08/2017
|
Poème Précédent | Poème Suivant |
Triste à découvrir... | Poèmes de Basile au hasard |
Annonces Google |
Hommage d'époque à Bobby Sands et ses compagnons de combat et d'infortune. J'ai aimé sa forme limpide, ses mots ardents, la célébration. Merci Basile ! | |
jacou |
Bloody sunday J'avais un irlandais chez moi Merci basile |
|
marinette |
Un bel hommage que vous nous offrez là. Merci | |
eliosir |