Entends-tu làs-bas s'éloigner des pas,
A la fin du jour quand la neige accourt,
Etait-ce toi, hier, l'ombre solitaire
Que tu vois partir, boîteux souvenir ?
Un sillon creusé dans ta paume offerte
Mendiant le passé qui te fut prêté
Maintenant s'enfouit dans la nuit inquiète
Où résonne encore un écho âgé.
L'arête du vent griffe ton visage
Au miroir plissé se pend une image,
Regarde vieillir la valse des heures,
Ses archets grinçants lentement s'écoeurent.
Quand reviendras-tu des sombres frontières
Réveiller en moi ce qui ne meurt pas,
A l'aube nouvelle où naît la rivière,
Quand trouveras-tu le sens de mes pas ?
Écrit par Banniange
Il faut habiter le monde comme un poète
Catégorie : Spiritualité
Publié le 19/12/2019
|
Ce texte est la propriété de son auteur. Vous n'avez en aucun cas le droit de le reproduire
ou de l'utiliser de quelque manière que ce soit sans un accord écrit préalable de son auteur.
Poème Précédent | Poème Suivant |
Spiritualité à découvrir... | Poèmes de Banniange au hasard |
Commentaires
Annonces Google |
Posté le 19/12/2019 à 14:49:48
Je réponds que j'entends sa mélancolique chanson grace au poème... Merci Banniange pour cette belle lecture ! |
|
Yuba |
Posté le 20/12/2019 à 08:30:55
" mendiant le passé qui te fut prêté" j'aime cette image et cet poeme invocation / évocation | |
Errant |
Posté le 26/12/2019 à 09:11:46
Merci à vous deux pour vos lectures attentives! | |
Banniange |