De la rose l'épine accroche
Le temps qui passe et qui s'écorche,
Amour blessé le long des jours
Qui sombrent dans l'oubli si court,
Les aiguilles têtues tissent les heures
Que tranchera un bras faucheur.
Un cri dans la nuit se suspend,
Un train râle indéfiniment,
La rue sans voix cherche un écho
Dans ces longs visages sans lèvre.
L'horloge du carrefour recule
Vers le passé en grève,
Des rideaux s'ouvrent mais
Personne ne regarde aux fenêtres,
Des avertisseurs graillonnent,
Des moteurs s'étouffent,
Pourtant, rien ne roule sur l'asphalte
Abandonné au silence,
Quelques alligators adipeux agressent
Les caddies remplis de boîtes de Pandore,
Deux vieillards courent derrière leur canne
Tandis que la pluie étincelle les réverbères,
Sur la branche d'un figuier gorgé de pulpe,
Un rouge gorge solfie,
Une rose frétille et ouvre sa corolle
Comme le soleil du premier matin.
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sublime et fascinant merci amitiés:) | |
romantique |
Bonsoir, Tout va Bien Je vais bien.. :-)) On suit vos Vers On s'arrête là Une Vie se pose Une Ville ne s'agite plus .. Les Choses vont .. Lys-Clea |
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Lys-Clea |
Un monde qui vit au ralenti ! Est un texte aux vers gorgés d'intenses èmotions ...le temps qui s'arrête pourtant est une fausse impression... Bravo et merci Banniange pour cette belle lecture ! |
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Yuba |
Merci pour vos belles lectures! | |
Banniange |
hum j'aaime beaucoup les alliances surréalistes les alligators see you later et les caddies volés pleins de riens empoisonnés sur lesquels un rouge-gorge s'égosille à solfier le contre-ut angineux de la castafiore hey gio marine | |
mayssa |