Quand le ciel empourpré vient souffler la chandelle
Et la nuit enragée hurle seule à la lune,
Qu'inquiètes, des ombres s'approchent des chapelles,
Sur ton blanc sein, mes lèvres se posent, nocturnes.
Je me glisse impatient sous les draps parfumés
Pour attoucher ton corps en ivoire sculpté,
Tu gémis affolée par mon haleine froide,
Tenaillante, l'angoisse agresse tes mains roides.
Prisonnière à jamais d'un amant trépassé
Que tu avais jadis, à l'amour enchaîné,
Il te faut maintenant souffrir tous ces sévices.
A minuit, tu deviens l'esclave de mes vices,
Mes baisers pénétrants laisseront au réveil,
A ton cou palpitant, ces deux marques vermeilles.
Écrit par Banniange
Il faut habiter le monde comme un poète
Catégorie : Fantastique/Sf
Publié le 15/09/2019
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Commentaires
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Posté le 15/09/2019 à 05:54:06
Très beau sonnet Merci du partage |
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Belle de jour |
Posté le 15/09/2019 à 10:56:55
Merci belle, un excellent dimanche en tes belles contrées! | |
Banniange |
Posté le 15/09/2019 à 12:03:16
Frissons d'angoisse ou de plaisir ressentis...? Les deux, mon capitaine ès-poésie ! J'apprécie ce sonnet sulfureux gentiment, vampirique à souhait, car le fantastique et moi, enfin tu sais, quoi... Bon dimanche. | |
jacou |
Posté le 16/09/2019 à 12:54:00
Il est fort ce poème, il mêle violence, érotisme et une grande douceur en filigrane (ta patte de poète). Merci Banniange pour cette excellente lecture, j'y ai pris du plaisir | |
grêle |
Posté le 22/11/2020 à 20:54:40
Merci à vous deux! | |
Banniange |
Commentaires
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