Quelle cloche sonne ce souvenir fugace,
Ineffable parfum d'un amour éventé,
Quand les jours se fanent dans un vase fêlé,
Tremble au fond du miroir d'un visage une trace,
Une voix, un murmure avive ta mémoire,
Ses longs couloirs d'échos qu'a désertés le temps
Où la bise gémit comme un vieillard gisant
Que soudain rajeunit l'éclat d'une fanfare
Et tout revient alors, les valses enfiévrées,
Les coeurs tourbillonnants au rythme des passions
Sous les kiosques comblés de cocasses flonflons,
Confettis, cotillons, flammèches et fumées!
Ça bouscule, ça crie et ça gueule au balcon,
Ça s'étreint et ça geint dans de lascifs buissons,
C'est la ronde des corps qu'entraînent les années,
C'est la ronde des morts qu'éveillaient tes pensées!
Tu croyais retrouver ceux que tu as aimés
Devant la cheminée où le feu languissait,
Quelques cendres volaient, ô lointaines pupilles
Qui s'évanouiront au bruit doux de la pluie…
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Bonsoir, Qu'Hier était Fête quand les Souvenirs reviennent au Galop danser dans la Mémoire .. ! Nostalgie, quand Tu nous tiens !! La Ronde avance, fait se sentir Vivant en pensant que ... Beau Texte !! LyS .. |
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Lys-Clea |
Souvenirs qui viennent frapper comme des gouttes de pluie... J'aime tout particulier la 1ère strophe. |
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Lucyline |