Flocons d'aubépine, caressez mes rêves
De vos parfums lourds quand le jour s'achève,
Soyez comme l'amour insaisissable
Et son souvenir impérissable.
Quelques chuchotis dans les ajoncs
Se joignent à mes pas qui au loin s'en vont,
Le ciel s'est couvert de méduses orange
Qui se sont nouées en un ballet étrange,
La source approchée poursuit le silence
Dans la forêt bleue aux éclats de faïence,
Les rochers zébrés de faisceaux lunaires
Comme des bossus méditent, sévères,
En papillons noirs tourbillonnent le long
D'un hêtre ridé en plein oraison
Ces feuilles oubliées au fond d'une allée,
Des forges nocturnes s'élève, superbe,
L'astre de cristal qui blanchit les herbes
Et sur un étang où glissent les ans,
Je regarde vieillir un reflet troublant.
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Commentaires
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Posté le 24/08/2019 à 13:08:19
Très bien écrit. J'ai apprécié | |
Belle de jour |
Posté le 24/08/2019 à 22:31:26
J'aime particulièrement les 3 derniers vers, je trouve qu'ils sont finement amenés par l'ensemble du poème et leur écho se ressent. "L'astre de cristal qui blanchit les herbes Et sur un étang où glissent les ans, Je regarde vieillir un reflet troublant" : La succession du son "an" lie ces vers, de même que les 'i' fluidifient la lecture, et sur le fond l'image est très belle, de l'argent passe à la surface en tremblant comme une flamme vacillante... Merci Banniange de ce soin des vers. |
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jacou |
Posté le 25/08/2019 à 08:19:48
Merci de ton appréciation belle! | |
Banniange |
Posté le 25/08/2019 à 08:22:09
Merci pour cette lecture attentive, jacou et de rappeler que la poésie est aussi un travail formel jamais terminé comme la tapisserie de Pénélope! | |
Banniange |