Cette nuit sans étoile, j'ai rêvé avec toi
Dans l'île aux fracas d'or où valsent des cobras,
Les roses se fanaient, giflées par un vent noir.
Sous un phare lunaire qui dardait une tombe,
Quelques os remuant sifflaient leur litanie
En cortège sonore vers les frileux rivages
Où des crabes furieux poursuivaient les embruns.
Près d' un sombre portique, je t'offrais un ciboire,
J'y avais déposé le murmure des vagues,
L'appel des dauphins bleus et le chant de l'aurore,
Un buisson ardent où s'enflammait mon coeur
Qu'attisait constamment ton souffle imperceptible,
Mais déjà, une brume et ses mains assassines
S'en vient tout dissiper comme un triste mirage,
Nos rêves éloignés, nous voilà étrangers,
Il ne reste, figé qu'un reflet improbable
Dans mon miroir ridé, d'une rose fanée,
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bonsoir Banniange j'ai apprécié tes mots "sensibles et dantesques" ! parfois ! grâce à ta plume féconde ! tu décris "avec acuité " ce déluge ! "des éléments " ! et des sentiments "aux aubes de la pureté infinie"! tu sais densifier "le contexte intime " ! de lieux sombres !mais aussi les "retrouvailles" improbables ! "d'une passion secrète" ! qui brûle coeur et âme !(EN FAVORI!) ! bonne soirée !poétiquement :) |
romantique ![]() |
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Splendide et j'aime aussi la "virgule finale", belle opposition qui laisse toute la suite dans la tête du lecteur Bises Banniange |
Ocelia ![]() |
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Merci romantique, ton commentaire rejoint le climat "romantisme noir" de mon texte, bonne journée poétisée! |
Banniange ![]() |
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Merci Ocelia, qu'attends tu pour le continuer? biz |
Banniange ![]() |
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Dans mon miroir ridé, d'une rose fanée Et les cerfs-volants d'Ostende errent Dans un ciel impavide que l'on rêve Pour danser comme des sylphides en l'air Nous sommes peut-être déjà trépassés D'avoir tant arrosé les fleurs du songe Mais ton corps, est-ce pour moi la rosée D'un matin de printemps qui se prolonge À l'infini, une boucle temporelle admise Par nos âmes qui recherchent leur église Je te vénère tel un petit dieu invisible Qui parsème sur mon chemin ses mots sensibles Et le courage, est de croire suffisamment En notre union pour qu'advienne un miracle Dans un temps où les abeilles deviennent rares Dans une traviata où tu prends les devants. |
Ocelia ![]() |
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Pas mâle du tout cette suite, on en fait quoi? J'aurais dû te la proposer avant de publier mon texte. |
Banniange ![]() |
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T'inquiètes ça passe en commentaire Ou sinon comment taire ? J'aurais dû mettre une virgule à "devants" moi aussi. Maudit point de chute. |
Ocelia ![]() |
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Eh oui, la pesanteur, me suis tordu la cheville il y a quelque jour et j'ai dit comme toi, mauvaise chute! |
Banniange ![]() |
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Pauvre cheville... Tire la chevillette et bobinette cherra, si tu veux un massage chéri ! |
Ocelia ![]() |
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