Que tenait-il entre les mains
Alors qu'il parcourait les ombres
Des arbres courbés dans le cri
D'un vent effrayé par la nuit?
Le temps en épis s'éparpille
Sur ce rivage interminable
Et ses mille plaies mordorées
Sous le fouet des vagues barbares,
Quand l'obscurité l'aveuglait,
Il pillait le feu des étoiles,
Et si le soleil l'assaillait
Il lui dédiait un récital,
Il venait d'un pays maussade
Où les morts pleurent leur ennui
Que les vivants leur ont transmis
Dans des bouquets de fleurs malades,
Mais il se rappelait jadis,
Dans les mers jaunes du maïs,
Les chevelures ondoyantes
Comme des flammes scintillantes
Des filles aux yeux d'océan
Qui enchantaient en souriant
Une aube où dansait la lumière
Sur les champs ravis de la terre,
Que tenait-il entre les mains?
La ruche de ses souvenirs
Où bourdonne soir et matin
L'amour qui ne veut pas mourir.
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magnifique | |
justine |
Merci Justine d'y ajouter la voix! Je me répète c'est vrai mais un poème devrait être lu à haute voix, ça lui donne une existence. | |
Banniange |
De belles images, époustouflant Bravo |
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Edelphe |
Très beau l'idée de la ruche aux souvenirs | |
Vermeil |
Bonsoir, Bravo .. Merci de ce Partage ! J'adore , même si le Reste est Beau, la dernière Strophe ! :) LyS .. |
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Lys-Clea |
La troisième strophe est celle qui me parle le plus. Je la trouve de toute beauté. |
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Merci à toutes et tous pour vos lectures et commentaires. | |
Banniange |
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