Au milieu de la route il y avait un chien
Pas un jeune, bien sur, on l'aurait ramassé
Mais un vieux beauceron un peu comme le mien
Sans un collier au cou on l'avait retiré
Ralentir ? Surtout pas, le temps est trop précieux
On passait dans la flaque on arrosait la bête
La boue dégoulinait lui recouvrant les yeux
Elle arrêtait sa marche et secouait la tête
Croyant à chaque fois reconnaître ses maîtres
Il jappait comme un chiot et courait derrière eux
Puis il s'arrêtait le temps de se remettre
Et se couchait dans l'herbe comme un vieux chien galeux
Quelques heures plus tard toujours au même endroit
Le chien est allongé vaincu par la vieillesse
La tête sur la route le corps le long du bois
La mort peut venir maintenant rien ne presse
Un vieux camion pourri ralenti et s'arrête
Le chauffeur en descend et lui donne de l'eau
C'est aujourd'hui noël le jour des cadeaux
Le vieux camion repart avec l'homme et la bête
Écrit par BABOUCHE
L’amour se goûte à deux la passion vous dévore
Catégorie : Divers
Publié le 27/06/2009
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Sympatique. | |
eric |
Ton poème m'a émue... Une petite larme a coulé |
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Aigue marine |
Merci à Eric et à aigue marine | |
BABOUCHE |
Joli poème, c'est un peu un conte BABOUCHE, c'est très beau et rempli d'émotion aussi. Amicalement Ange de lumière |
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Ange de Lumière |
Tu ne crois pas si bien dire, Ange de Lumière, BABOUCHE est le nom de mon sharpeï | |
BABOUCHE |
TU ES COMME NOUS , CHER BABOUCHE ! pour nous kes chiens o,y toujours été des "personnes" indispensables à notre vie de famille et considérés comme tels vive les chiens!!! il y a tant tant de fidèlité et d'amour dans leurs yeux!!!!! | |
flipote |
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