Bien à la vue de tous face à la cheminée
L'horloge comtoise, sur la pierre appuyée
Le doux balancement de son ventre en laiton
Rythme très lentement la vie de la maison
Il fait si froid dehors que le chien reste au chaud
Près du foyer brulant se réchauffant la truffe
Dans ce petit hameau au cœur du Boischaut
On remplit le chapon de foie gras et de truffes
On mange le cochon, tradition oblige
Car il manquerait trop au repas de noël
Pour décorer les plats, en supprimant la tige,
On est allé cueillir des roses de noël
Tous les enfants, le soir, autour de cette table
Ouvriront de grands yeux en découvrant ce plat
On en voit quelques uns glisser dans le cartable
Quelques pièces dorées remplies de chocolat
La tradition voulait d'inviter à sa table
Notre bon vieux curé, le maître et un notable
Mais la place du roi au pauvre revenait
De nos jours c'est fini personne ne le fait
Écrit par BABOUCHE
L’amour se goûte à deux la passion vous dévore
Catégorie : Divers
Publié le 24/06/2009
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Très beau, que de souvenir tu nous fais partager et remonter en mémoire, c'est vrai, la place du pauvre, mon grand-père le disait, pourtant nous étions nombreux...La charité et la bonté (ne serait-ce que la pensée) a disparu des foyers ! Amitiés Louann |
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louann |
Disons Louann que les gens sont peut être plus égoïstes | |
BABOUCHE |