A fleur de toi, j'épice les contours de ma voix,
A présent que dévêtue je n'ai rien à cacher.
Tu as le droit de voir le monstre dissimulé.
Je ne le montre qu'en partie, car il m'effraie.
Sa vue seule a la capacité me faire frissonner.
L'hiver hanterait mes murs, qu'il saurait
A ses souhaits, volontés, avec force ou poids
Autant me faire m'agenouiller que me faire ployé.
Je ne suis qu'épave qui se fait navire
Que fantôme, illusion qui chavire.
Peur d'entraîner tout un équipage.
Je préfère à n'importe quelle rage,
Me noyer dans cette mer trop large.
Mon sort était en tout point en marge.
Ce monde n'est pas ou plus le mien
De mon cheval blanc à la lorgnette
J'observe la frontière, je la guette
Les pieds à l'étrier, j'expose demain.
Je suis pauvre en étant un duc
Maudit dans l'iris, dans l'âme.
La guillotine jamais ne me désarme.
Les ombres sont mes lointains coqs,
Me broyant les yeux dans l'obscurité.
Comme un enfant, je crains la nuitée
Car trop souvent je suis exposé…
Écrit par Azurelle
La vie est un défi à relever, un bonheur à mériter, une aventure à tenter.
Catégorie : Triste
Publié le 07/04/2009
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A fleur de peau ce texte, c'est prenant. bien écrit. | |
vishnou |
Merci Vishnou :) | |
Azurelle |
Au travers de tes lignes, j'ai vu le côté sombre de l'être humain et du monde environnant et le paradoxe de ses valeurs... j'espère n'être pas tombée trop loin du sens que tu y as mis... J'aime, j'aime j'aime... |
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°Darkdiamant° |
Très beau poème. | |
pichounne |