A m'asseoir à regarder le temps souvent je m'absente,
Lorsque les rivières de l'âge auront su tracer des arcanes
Suffisamment profondes et sales que j'en ai pour mes rentes
L'auguste front se plongera de lui-même et tout cet être de verve
Tout autant qu'il est, sombrera dans cet isthme que j'observe.
Des bras, des jambes, des jointures et des masques tout se fuit
Dans cet abîme qui passe et puis qui s'oublie réside l'infini.
C'est cet éternel qui n'a pas de nom, qui ne se limite pas
A la frontière que l'homme lui fera, plus loin elle ira.
Nul barrage à son œil fixe qui n'a pas su longtemps résisté
A la bise sinistre qu'elle sait infliger : un baiser de sinistré.
Car elle souffre de toute sa mort, elle souffre devant ce gouffre
Que même ces tourments ne savent remplir complètement
Alors il reste imparfait, dépourvu d'entité, et elle étouffe.
Jacassements, piaillements, bruissements, chuintement,
Rien d'autre que le bruit de son âme ne perturbe le couchant.
Écrit par Azurelle
La vie est un défi à relever, un bonheur à mériter, une aventure à tenter.
Catégorie : Triste
Publié le 01/04/2009
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Avec toi je sombre dans la tourmente de ces vers, et en sors néanmoins émerveillée! | |
°Darkdiamant° |
C'est envoûtant, je suis fan, je suivrai plus souvent tes écrits, dont je n'avai pas connaissance jusqu'à maitenant.... | |
vishnou |
Merci vous deux, je suis contente de voir que mes poèmes plaisent à quelques personnes. Vu que je lis beaucoup de beaux poèmes ici sur ce site, c'est un plaisir si les miens peuvent vous attirer. J'ai l'impression de continuer à participer à ce vaste échange. Merci Dark, Merci Vishnou. :) | |
Azurelle |