Une branche à peine fermée, mon âme s'est rompue. J'étais cette branche, cette effrontée, le vent
M'
a arrachée. Va nu pied, je parcours un monde qui est mien par le hasard de circonstances. Jusqu'à sortir de la panse de cet arbre, mon âme latente tremblait, de ce qui pourrait, de ce qui se saurait, de ce qui se produirait si je brisais la glace.

*****

Sans bruit, je balance sur un pied puis déboule comme une avalanche.
J'arrive, la salle est ouverte, sans un bruit j'atteins, pied alerte, un banc.
M'
Amuser? On m'avait promis que si je sortais je m'amuserais. Alentours, je vois du givre, des flocons naissant dans les barbes de certains. Pas une marguerite pour fleurir ces visages... Cela me tracasse..

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Je vois que c'est moi qui flanche
C'est clair, presque palpable, évident
M'
Amuser. Pour cela, il faut briser ce froid, avec une machette, j'élance le fait comme événement attesté. Puis sans un murmure, je regagne ma place.

*****

Là j'apprends que je ne suis pas l'objet de leur conversion, le regard fermé, je ferme la porte. Le sujet de soi même, oui je pense il faut être le sujet de soi-même. M'attendre à recevoir la haie d'un profond sentiment quelle bévue, lorsque l'on voit ces sages qui plus sans aucune retenue jasent, quand ils ne m'ont plus aperçu.