Comment se souvenir de ce jour si perçant?
La serrure depuis ne fait plus un mouvement.
Ta porte s'est fermée, j'en suis désolée.
Te comprendre revient à ramener cette clé déchue
La clé qui condamne cet heureux temps disparu.
Je reste à fixer sans aucun avancement.
A force la porte paraît si lointaine,
Plus ne aucune parole n'en vaut la peine
Il ne reste que cet écho de notre amitié.
Mon coeur vascille à cette musique d'été
Musique chaude de nos rêves d'enfant.
Ma tête tremble de ne pouvoir se reposer
Autrement que là où elle a toujours été.
A présent, le nous s'envole, reste le vous.
Cet infâme s'est posé sur nos genoux.
Les pieds caleux de s'être trop cognés
Nos jambes avancent lentement.
On s'y résoud comme ce fond qu'on ne boira plus
Comme cet avenir étrange où tu ne parais plus
Ah...Ce rêve où le nous, ce farceur nous reviendrait
Pourquoi ne laisse t-il qu'un vous froid pour chauffer
Nos chemins bien de trop écartés ?
Écrit par Azurelle
La vie est un défi à relever, un bonheur à mériter, une aventure à tenter.
Catégorie : Amitié
Publié le 26/06/2017
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Quand les chemins s'écartent ainsi, n'engendrant qu'une tristesse sourde pour seule destinée, ne devons-nous pas tout faire pour nous rapprocher dans un élan rageur, bataillant contre la fatalité en retrouvant la bonne clé ? J'ai aimé ma lecture de votre beau poème, son éloquence triste mais pas désespérée. |
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jacou |
Joli poème ! Il m'a donné l'image de ce coquillage que l'on met à l'oreille où l'on entend la mer. Sauf que là, c'était un doux chant de sirène un peu comme un appel... | |
suane |
Un superbe poème ! Merci du partage | |
Galerion |
Constat d'un regret ou d'un remord peut-être. | |
TANGO |
J'ai imaginé une porte se fermant, évitant toute retrouvaille. Je voulais mêler une certaine tristesse assez mesurée et encore tintée d'espoir, je suis contente que cela se soit senti. Merci pour votre passage. | |
Azurelle |