Mon enfant, ma douceur, je t'écris mes caresses
Comment ne pas t'avouer le triste de mes jours
Derrière la porte close ton absence m'oppresse,
T'entendre et te toucher me manquent mon amour.
Mon petit bout de vie loin de moi tu t'endors,
Pire que ma cellule cette lourde pénitence,
Je te berce en secret en attendant l'aurore
Et mes nuits sans sommeil attise ma souffrance.
Au-delà du pardon pourras-tu me comprendre
Quand devenue bourreau, j'étais avant victime,
Alors j'ai pris sa vie, si tu veux bien l'entendre,
Juste pour ne pas mourir… est-ce vraiment un crime ?
Prisonnière aujourd'hui de cette délivrance
Si j'ai mille regrets, je n'ai aucun remords
Tu m'as donné la force de rompre le silence
Pour que se ferme enfin ma boite de Pandore.
Et tout au fond de moi s'installe l'espérance
Pour que cette seconde ne soit pas éternelle,
Mais je sais mon enfant, je n'attends pas clémence
La justice des hommes reste parfois cruelle.
*Ce texte est un hommage à toutes les Jacqueline Sauvage
Écrit par Axelle14
Carpe diem !
"Le poète ne vit pas tout ce qu'il écrit... Mais tout ce qu'écrit le poète prend vie" Catégorie : Triste
Publié le 13/02/2016
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très touchant pathétique...le tout exprimé avec justesse et aussi une lucidité poétique talentueuse et remarquable.... | |
pat |