A l'autel des vendanges la vigne sacrifiée
Pour un nectar divin voué au culte des sens,
Et le parfum des roses s'est évaporé,
Le charme et le tilleul sont entrés en dormance.
L'aube un peu plus tardive aux teintes mordorées
Livre un soleil timide comme une confidence,
Feuillus mélancoliques laissent leurs larmes couler
Et de tous les chagrins vont souffrir en silence.
Les chemins se tapissent de souvenirs orangés,
Des murmures du temps et de vieilles romances,
L'automne est installé, la nature en reflet
La terre comme la peau ont changé d'apparence.
Quand à son équinoxe les moissons célébrées,
La récolte n'est pas une source d'abondance
Sous la pâleur du ciel les âmes écorchées
S'en vont à la dérive et perdent leur essence.
Écrit par Axelle14
Carpe diem !
"Le poète ne vit pas tout ce qu'il écrit... Mais tout ce qu'écrit le poète prend vie" Catégorie : Divers
Publié le 15/10/2012
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Commentaires
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Posté le 15/10/2012 à 00:18:13
Voilà une riche évocation de l'automne, surtout dans l'exquis avant dernier quatrain. | |
flipote |
Posté le 15/10/2012 à 03:30:42
C'est un de ces automnes ou rêverie cohabite avec bonheur, avec une évocation picturale de la saison du repos. | |
amnous |
Posté le 15/10/2012 à 21:46:15
Bel automne et beau partage où tout est en éveil, les couleurs, les sens et bien sur notre rêverie. amitiés |
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