Il ne connaît ni bon sens, ni raison,
Il traîne sa violence et ses impulsions,
Et il croit en ailleurs comme une réponse
A maintenant.
Alors il fuit… en permanence…
Il tourne en rond, fier et plein d'arrogance,
Il fait semblant, fait croire qu'il est de glace,
Sans sentiments.
Aujourd'hui le silence est sa prison,
Trop d'orgueil pour perdre la face,
Obstination… et à l'aveu du cœur
Préfère la souffrance ou l'aliénation.
Avare de confidences, coupable vagabond
En lui garde les traces de sa trahison,
Des remords pour sentence qui le poursuivront
Et le manque et l'absence
Le tueront.
Pathétique évidence de la négation
Nulle part est sa place, son guide est le vent ,
Sa loi, l'incohérence, sa vie, une illusion…
Ses doutes et ses angoisses, fantômes du temps,
Des émotions intenses, redoutable obsession
Inutile distance, stupide reniement,
Le vide est son espace, son âme en suspension.
Perdu et sans substance il court aveuglément
Sûr qu'à l'horizon la mémoire s'efface,
Essoufflée par les ans…
Noyé dans le fugace
Il subit chaque instant, habillé d'apparences
Étranger nonchalant, fragile carapace
Rongée par le poison, masque d'indifférence
Les regrets dans le sang… il n'a plus que l'audace
D'une lâche évasion.
Écrit par Axelle14
Carpe diem !
"Le poète ne vit pas tout ce qu'il écrit... Mais tout ce qu'écrit le poète prend vie" Catégorie : Divers
Publié le 03/07/2012
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Une analyse percutante une sanction sans appel des faiblesses de l'autre, de la rancoeur aussi rehaussée de colère, tant de sentiments exprimés par une plume acérée cependant douloureuse. | |
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