Les âmes du passé au-dedans prisonnières
S'échappent des remparts en un chant lancinant
Poussé par le zéphyr en dernier cri de guerre
En hommage au soldat oublié par le temps.
La lueur de la lune redessine la pierre
Les créneaux dentelés, à leur corps défendant,
Enferment les secrets des sœurs meurtrières
Gardent gravés en eux histoires et serments.
La place couronnée d'ombres crépusculaires
Enlace le village des pleurs des condamnés
Retient tous les frissons comme ultime prière
En mémoire aux amants à l'endroit sacrifiés.
Dans un manteau de brume la féerie opère
La triste mélodie effleure les vivants
Les ancêtres éthérés se mêlent à la lumière
Pour se fondre en la terre imprégnée par leur sang.
J'entends la mélopée des suppliciés d'hier
Implorant le pardon d'une voix étouffée,
J'entends tous les aveux des souvenirs amers
Restés dans les vestiges en plaintes murmurées.
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Écrit par Axelle14
Carpe diem !
"Le poète ne vit pas tout ce qu'il écrit... Mais tout ce qu'écrit le poète prend vie" Catégorie : Divers
Publié le 09/02/2016
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un poème profond avec une dose de mystère ...ce qui n'est pas pour me déplaire ma ville a un pont et , aussi des remparts... |
pat  |
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Il y a tant de secrets dans ces remparts qu'on ne peut que croire aux murmures ici évoqués. J'ai aimé. |
| TANGO |
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Très beau ! Qui sont elles ces deux sœurs meurtrières? |
| Errant |
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Ah , j'avais lu cela sous un autre angle et imaginais deux sœurs ayant commis un forfait ! merci pour cet éclairage |
| Errant |
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Superbe ambiance gothico-romantique, on y verrait bien comme illustration certains dessins de V Hugo ! |
| banniange-deleted |
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