Ceci est un conte, l'histoire presque vraie,
De deux personnages aux traits de caractères,
Différents, aux statuts plutôt très terre-à-terre :
L'amour pour l'infante qu'a l'artiste pauvret.
(Lectrice 1 méfie-toi de telles apparences
Car il n'en est rien de tout ce que tu penses
Sous les évidences se cachent jeux de mots
Commençons le récit d'un jeu un peu idiot.)
C'est donc une infante, princesse d'un château,
D'un pays provincial, elle est vraiment très belle,
Dans ses jupes fleuries de couleurs chatoyantes.
Elle inspire rimes servies sur un plateau,
Au poète amoureux de ses yeux mirabelles,
Et de ses fins cheveux aux lueurs rayonnantes.
Ce poète amoureux comme il a été dit,
Un beau jour décida d'être le portraitiste,
D'un tableau relatant les exquises envies,
Pour sa chère princesse, « A tes pinceaux l'artiste » !
Alors cette fois-ci, c'est lui qui esquissa,
Sur sa toile tendue, d'un seul coup de pinceau,
Un mot rien qu'un seul, et courbé ce fuseau
D'encre traçait « Marie ». La toile se plissa
Malgré le chevalet, n'est pas la faute au fluide ;
Ce tissu dans l'instant habilla la prestance,
Des lettres de noblesse ornant l'infante humide.
Les réchauffant, la toile fit sa révérence.
Le peintre désireux d'une belle romance,
S'imagina devant le Maire avec la main
Douce de son aimée enlacée dans la sienne.
Lui disant « je t'aime » dans l'oreille et l'immense,
Bonheur avec elle à passer ses lendemains,
Il refoula crûment sa vie bohémienne.
Renversant son hier 2 et non pas son futur :
Il peignit sur la toile « Maire », belle écriture !
Notre homme poursuivit ses rêves merveilleux,
Toujours en admirant ce mot d'un air joyeux.
Il s'inventa d'Elle une infinité de scènes,
Pour les lui exposer, son cœur, c'est son mécène.
Devant ce grand amour qu'il avait pour la belle,
Il ne pu se battre devant tant d'évidences,
Et pour cette passion, il voulut transformer,
De son habile main la terre et le ciel ;
C'est la mer 3 au final qu'il changea sans patience :
Sur le tableau on pu lire le verbe « Aimer » 4.
Nous voici au summum de la joie du poète.
Ayant pris conscience de la forte attirance,
Il voulut croire qu'il aurait la silhouette,
De sa Céleste sans la moindre équivalence.
Mais son esprit d'artiste eu raison de la sienne,
La tête dans la lune et la vue aérienne,
Il revînt sur Terre, car il l'aimait c‘est vrai,
Mais c'est le récit de l'infante et du pauvret ...
Il connaissait l'avis de la jolie Marie,
Et voulut rendre les faits un peu moins complexes 5;
Il pleura touts les soirs et se fit « violoniste »
Car durant quelques temps « son encre s'est tarie. »
A son tableau un mot résume à lui un texte :
Il dessina « Arme » d'une main pessimiste.
Le peintre exténué de rage s'enivra,
A très juste titre son amour il brava
Ne voulant plus l'aimer il souhaita changer d'air 6
Car à la vérité, il l'avait très « Amer ».
Le pauvret avait honte à ne plus en vouloir.
Il se dit artiste mais n'a pas ce pouvoir.
L'unique et seule chose en laquelle il croyait
Dans sa tête, vilains doutes a déployés.
La belle nourrissait de grande inspiration,
L'esprit du poète ; lui juste pour son corps,
Se soulait de l'air pur sans modération,
Qui l'inspirait autant que son amour alors.
Le peintre se battit pour garder de l'espoir,
Car sans amour, sans air 7, il avait vraiment peur,
Que ne lui reste que son âme dérisoire,
Pour dans les cieux pleurer à l'état de vapeur.
Et une fois de plus l'encre vint à danser :
Sur le tableau, « Âme », d'une plume élancée.
Il en avait assez du portrait qu'il peignait,
Et décida de le finir sans dédaigner,
L'attachante passion qu'il avait pour la belle.
Et d'un récit tracé en peu de mots rebelles,
Il ne supportait pas cette scène facile,
Qui le plongeait c'est vrai dans des pensées imbéciles.
Il la complexifia 8 du coté 9 le meilleur,
En espérant gaiement être fort dans son cœur.
Le dernier mot inscrit pour sa tendre Marie,
Un mot fort en chaleur, il écrivit « Amie ».
Nous voici, lectrice, à la fin de ce voyage,
Parcourant sentiments propres à touts les âges.
D'amour à désespoir et enfin l'amitié,
Ce poète ne veut être longtemps châtié,
Par de mauvais esprits, il veut uniquement,
La joie de son amie, ne pouvant être amants ...
1 lectrice : Désigne Marie.
2 hier : lire (i.r) soit « Renversant son « i » et « r » et non pas son futur : » car « Marie » en inversant « i » et « r » donne « Maire ».
3 mer : ce mot désigne les 3 lettres (m.e.r) et les changeant dans le mot « Maire » on obtient « Aimer».
4 « Aimer » : résultante de la transformation par les lettres m.e.r.
5 complexes : rapport au nombre complexe « i » donc rendre un peu moins complexe veut donc dire enlever ce « i » dans le mot « aimer » on peut avoir le mot « arme »
6 changer d'air : « changer la place de la lettre « r » dans le mot « arme » pour obtenir « amer »
7 sans air : enlever la lettre « r » pour passer de « arme » à « âme »
8 complexifiât : rajouter le « i »
9 coté : suivant la place du « i » on a soit « aime » ou « amie »
Écrit par Auré
"Explique si tu peux mon trouble et mon effroi"
Catégorie : Amour
Publié le 19/07/2009
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Superbe !! Rien a dire... Magnifique. | |
sok1ne |
merci ^^ | |
Auré |
Très beau et pleins de rêve d'ailleurs je m'en vais vite au pays des rêves car il tard et après bonjour pour me réveiller ... ^^ | |
Riane |