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Le ciel se charge de nuage gris,
La mer peu a peu devient sombre,
Semble prendre vie,
Pour entamer une ronde,
Une ronde qui se transforme en guerre,
En guerre contre le quai, contre les dunes,
Contre le port, contre la terre,
Avec ce vent qui hurle.
Les plus courageux ou les plus fous,
Regardent du port ces paquets d'eau de mer,
Qui passent par dessus le garde-fou,
Et qui hurlent dans l'air,
Comme hurlerait un loup.
Le vent aussi s'en mêle,
Se transforme en ouragan,
Se faufile dans les ruelles,
En nous faisant claquer des dents.
Pour couronner le tout voici la pluie,
Mouillant encore plus les gens transis,
Cinglant le visage,
Faisant pleurer les yeux,
La pluie s'en va vers le large,
Pour changer de lieu.
La tempête elle aussi s'en va,
Retirant ses nuages
Et ses flots en furie.
La foule est partie,
Comme elle es venue,
Disparaissant dans la brume,
Pour rentrer raconter chez eux,
La tempête qui a fait briller leurs yeux,
Tout en espérant revoir ce tableau merveilleux,
De la mer et du vent rugissant dans les cieux.
Écrit par Ary
La femme est une pensée, la plus forte de la nature, mais c'est une pensée dansante.
(Jacques Prévert) Catégorie : Divers
Publié le 20/10/2007
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Ary |