Il est des jours si tristes, que j'en pleure encore
Des derniers tours de pistes, sous d'affreux vents du Nord
Crocs de loup éperdu qui tatoue la peau fraiche
Envol de cils pendus , le souffle au bout d'une perche
Ton brouillard est à toi je n'en suis pas le phare
Je n'y voyage pas, je n'y tiens pas la barre
Je ne veux pas savoir, plus souvent oublier
Que je ne peux que croire et juste regarder
Ta douleur tient debout, appuyée contre toi
Ses regards qui s'enfuient, bien au delà de moi
Tes espoirs si contrits comme s'ils manquaient d'air
N'auront peut être pas de couleur pour te plaire
Il y a ces jours muets, à capturer le bruit
Pas tournant sur un pied , qui se noie à la pluie
Sourires en grimaces sur la vitre du temps
Tu voulais que ta place soit dans ton cœur battant
2010 mai
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Écrit par ArchePerdue
«Si vous fermez la porte à toutes les erreurs, la vérité restera dehors.»
[ Rabindranàth Tagore ] Catégorie : Amour
Publié le 15/01/2011
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