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Fuyant, les yeux piégés, je la sens qui regarde,
Avec la force des remords, la vieillesse qui l'accable ;
Brouillards, Assiégez ! Volez à ce regard vide, néant,
L'amour errant aux méandres de ces rides, maman !
Ô mère ! L'aube n'est plus, le ciel est mort !
Et toi, qui n'as point pris racine, s'envolant sans effort,
Tu croules sous l'avenir qui s'étouffe dans l'air du soir.
Encore ! Ah ! Que pleure le lendemain,
Il prêche par la brume, l'oubli, le dérisoire;
Mère, ô mère ! Hantise traitresse,
Mère, ô mère ! Tu es hantée…vieillesse !
Encore ! En vain ! L'ignorance triomphe, et je l'entends
Qui chante lorsque soleil se meurt en tes traits, silencieusement.
Mère, ô mère ! Mon âme se fait martyre en ces instants,
En ce qui vient nourrir l'agonie de vos gestes nonchalants.
© Damien Corbet
Écrit par Archange-Poetique
...Tout était dit...
Catégorie : Triste
Publié le 08/06/2009
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la vieillesse est un lourd fardeau! | |
MARIE L. |
La vieillesse est un cadeau du ciel, et il faut juste la vivre le mieux possible !!! Joli poème Amicalement Ange de lumière |
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Ange de Lumière |