J'ai rêvé de toi,
Tu étais faible et démunie.
A genoux tu suppliais cent bourreaux,
Leurs bras puissants s'abattaient sur ton corps,
Les larmes coulaient sur ton visage,
A l'écart je regardais, me délectant de ta souffrance,
Imaginant ta gratitude quand, enfin,
D'un seul geste je les ferai taire.
Le moment est venu, je souffle et tous tombent,
Je suis debout devant toi, beau grand et fort,
Et toi, misérable, nue, bafouée, humiliée, tu lèves les yeux sur moi,
Tu vois un prince, tu vois Dieu,
Je te prends dans dans mes bras,
Nos larmes se mélangent,
Je t'aime,
Comme je t'aime !
Je te serre si fort que tu entres en moi.
Il n'y a que toi, si tu savais, si seulement tu pouvais savoir !
Le feu s'est éteint, je sens encore ta chaleur sur mes lèvres,
Mais mon lit est vide et je pleure comme un enfant,
Ai-je déjà pleuré ainsi ?
Bien, il est temps, j'ai écrit ton nom sur ma main,
Il me reste à placer ma tête dans l'encolure,
Pauvre conne, tu n'auras pas assez de ta vie pour me pleurer.
Maintenant tu sais.
Poème Précédent | Poème Suivant |
Amour à découvrir... | Poèmes de Aphorisme au hasard |
Annonces Google |