Je compte
Mes jours en silence
Je pense
À ce fameux conte
Il dit que tous sont égaux
Mais que ceux qui voulaient l'égalité
Furent vite conduit à l'échafaud
Sans aucune pitié
Alors quand je recompte
Mes jours en silence
Je pense
À toute cette honte
Elle pèse sur moi
Comme un affreux poids
Qui refuse totalement
De me laisser vivre librement
Cette honte est causée
Par tant de cruauté
Commises par les gens
La soufrance, la consience, tous sont ignorants
Alors je sonde
Mes jours en silence
Je pense
À ce fameux monde
Ou tous y sont tristes, colériques
Ou bien tous simplement stupides, faméliques
Et moi je suis las
De vivre tous ces tracas
Quand je cris on m'ignore
Quand j'ignore on m'implore
Quand j'implore ils rient
Quand je ris ils fuient
Triste sort
Je vous donne mon accord
De me mettre dehors
Grâce à la mort
M'expulser de cet endroit
Ou tous ignorent mon existence, mes droits
Quitter ces lieux maudits
Finir le spectable en beauté
Quand même leur dire merci
Pour ces affreux moments passés
Mais tous vont l'ignorer
Ma délivrence accordée.
Écrit par Altair
Memento Mori Car Cette Plume de Sang Et De Larme Le Sait
Catégorie : Divers
Publié le 19/12/2009
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quel dommage toute cette tristesse, les gens sont comme ils sont et toi fier d'être qui tu peux être, nous marchons tous avec le pois de nos erreurs, mais très beau poème amitié |
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