Mon petit Japon s'éloigne
Ce rêve d'un ado perdu
Enterré par cet homme à poigne
Mordant ce paradis perdu
Cette vie je la projette au sol
Ne lui laissant pas le temps pour se lever
Je lui assène mes coups d'une fureur folle
En espérant enfin l'éborgner
Car ces espoirs tant partagés
Ces espoirs si vivants
Je les ai enterré
Ces rêves larmoyants
Pour survivre je me dois ça
Pour vivre, rêver c'est échouer
Le Japon attendra
Ce poète doit foncer
Cette vie violente n'attend pas
Ce chaos lugubre m'avalera
À moins de retrousser mes manches
Pour avoir les coudées franches
L'homme s'est finalement trouvé
Serrant les dents, poings fermés
Je fixe les barrière, leur souriant
Voyant une ouverture, j'y mord à pleine dents
Le petit Japon s'effaçant
Trop occupé pour ce moment
La vie pleure pour sa maman
Car après tout, je vous écris en l'écrasant
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Écrit par Altair
Le sang, les larmes, les fibres d'une corde ou quinze; la recette du succès.
Catégorie : Divers
Publié le 22/05/2023
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J'adore le titre. Pourquoi le Japon ? Et pourquoi petit ? Était-ce un tout petit rêve ? Il n?existes pas de petits rêves, donc non... Moi j'adore le titre parce-qu'il me renvoie à mon enfance, comme une baffe. À chacun ses rêves. Merci. |
Charlie ![]() |
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Tous mes poèmes sont libres d'interprétations. Merci pour le commentaire et oui, je peux voir pourquoi il peut ramener à l'enfance :) |
Altair ![]() |