Des dames translucides survolent les pierres,
Et des héros presque oubliés se sont arrêtés,
Devant les ombres lumineuses des épervières,
Les fées enchanteresses sont très apprêtées.

L'éclat éblouissant des lames sur les roches,
Et le miroir des eaux magiques dans les rus,
Abritent des versets naturels aussi proches
Que des rêves intimes au matin sous les nues.

On entend des notes issues des bois immenses,
Et l'on voit des bêtes fantastiques domptées,
Dessinées sur des aires où s'invite la danse,
Des petits êtres espiègles les ont adoptées.

Le royaume des rêves s'est couvert de signes,
Là où tout paraît insensé les messages crient
Des contes immortels sous les dômes si dignes,
Là où le voyageur s'est égaré dans ses écrits.

Et des yeux perçant les ténèbres étincelantes,
Se regardent sous les branches nues et dorées,
Et des impressions sous la raison chancelante
Envoûtent les mondes en ces balades sacrées.

Les ombres des édifices silencieux s'étalent,
Pourquoi devrait-on se fier à la seule raison ?
Lorsque des formes suggestives ici s'affalent,
Sur les sortilèges incomparables des saisons !

J'y m'y suis endormi au hasard d'une aventure,
Voyant que le soleil s'éclipsait discrètement,
Pénétrant les magies indicibles des peintures,
Que l'artiste en mon coeur a posé secrètement.

OR