Son bras se grippe et craque sous le poids
Des scrupules indicibles,
Mais quelle culpabilité l'a lié à ses lois ?
A ses amours impossibles ?
Ses yeux crissent entre les orbites veinées,
Et des ficelles abrasées,
Par l'usure des sentiments jadis si intenses,
Flammes de l'innocence.
Il rêve dans des théâtres obscurs ou livides,
C'est la chose qui le meut
Qui lui donne l'impression d'une coquille vide,
Sans goût et sans jeu.
L'espoir renaît du lien que les mots pansent,
Pour reconstituer la chair
Des mains froides aux coeurs chauds si denses,
Le corps redevient si clair.
Juste la marque des rouages sur une âme vive,
Désormais elle sait comment
Respirer sans être une absence qui le suive,
Dans les plus âpres moments.
De bois leurs membres deviennent peaux douces,
Tombent leurs ficelles au sol,
Ils ressemblent à deux anges qui se trémoussent,
Avant de prendre leur envol !
Puisque personne ne les regarde ils le peuvent,
Danser derrière les carreaux,
Qu'il gèle, qu'il vente, qu'il neige ou pleuve,
Ils feront leurs numéros !
Une fillette les a perçus dans la fin du jour,
A nouveau les peaux durcissent,
Et les membres retombent sur le doux velours,
D'une boutique aux fins délices.
OR
Écrit par Alphaesia
"Le rêve est une folie passagère, et la folie est un rêve qui n'en finit pas !" Arthur Schopenhauer
Catégorie : Amour
Publié le 20/03/2020
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Oui les automates ont beaucoup à dire, sûrement des songes cristallisés et merveilleux... J'ai adoré Olivier, merci de ce poème sensible ! | |
Ombellune |
Merci du fond du coeur Ombellune... | |
Alphaesia |