Un jour la lumière fût
Elle laissa une perle bleue
Tombée sur une île de feu.
Elle attend un être pur,
Une vie bercée d'humilité,
Athée ou croyant il savourera
L'éternelle paix et souveraineté
Et quand il choisira la piété
Les écluses des eaux s'ouvriront.
Cette perle reine des nuances
Divine suscite la méfiance
Et une mécréance
Enveloppée chez les Hommes,
Tant mieux dit celui qui est éveillé.
Il embrasse tendrement le joyau
Et ne fait qu'un avec l'éternelle
Jouvence qui était voilée.
L'amour semble renaître
Aux aurores boréales
Il est le seul maître
Du navire idéal
Alors la perfection sublime
Tout ce qu'il dessine et écrit,
Ses lyres dépourvues de rime
Font couler le miel des ruches.
Il est bien loin d'être Dieu,
Sa mère est dans les cieux.
Le soir quand vient le fiévreux
Quelques morceaux de violon
Suffisent à le guérir de ses
Maux incessants.
À sa mort, le ciel joyeux
L'accepte comme un ange.
Un ange bien malheureux
De se sentir si étrange
D'avoir vécu ici-bas
Dont l'éveil dort
Un peu trop.
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C'est un poème dont le sens se dessine peu à peu, le sujet je pense en est le poète et sa création. Il est excellent, Alone, je l'ai goûté vers à vers, avec ses enjambements de vers de strophe en strophe, facture original. Merci de partager en choeur ce que l'écriture solitaire donne ! |
jacou ![]() |