Jamais tu ne seras celle que j'imagine,
à la fois fille et mère des plus curieux des djinns,
je te voyais vêtue et d'or et de satin,
aujourd'hui mes dieux grecs perdent tout leur latin.
Jamais tu ne seras plus belle ni plus forte,
maitresse des miroirs et gardienne des portes,
je te croyais sculptée dans quelque bois précieux,
aujourd'hui j'entrevois que les cieux sont vicieux.
Jamais tu ne seras l'égérie de mes rêves,
l'Hélène qui à Troie fait la guerre et la trêve,
je te pensais bénie dans les eaux du courage,
aujourd'hui j'apprivoise la notion du mirage.
jamais tu ne seras l'incomparable muse,
la soeur d'Apollon aux charmes qui s'amusent,
je pensais t'apprécier, et parfois te comprendre,
aujourd'hui j'ai appris et je viens tout te rendre.
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Écrit par Alexandre-glaucos
Lilith et Psyché se disputent mon âme .
Blog de timeotiange ( pas le mien mais c'est important ! ) Catégorie : Triste
Publié le 31/05/2009
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Un bien triste poème, sublime cependant, sculpté de mots bien choisis qui montrent une grande déception. |
Nighty  |
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aïïïïeeeeeee ! tu m'as fait dresser les cheveux sur la tête.... la pire insulte jamais n'égalera l'intensité de ces mots simples de rupture. mais bon dieu que le mots sont bien taillés je ne veux de mal à personne, je ne vais donc pas en rajouter Je souhaite à tous ceux concernés par ce poème, auteur et destinataire de trouver la sérénité |
Silenys  |
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Très bel écrit... |
| pichounne |
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Désespérement tristes les deux lignes de la fin.. |
Alphaa  |