Je ne vous aime plus, ce n'est pas votre faute,
si les allégories prennent un air qui me lassent,
j'ai trop cherché en vain en modelant ma côte,
à vous faire changer de posture et de place.
Je ne vous aime plus, vous ne méritez pas,
de devenir froide autant que ces peintures,
qui s'appliquent sans cesse à tarder leur trépas,
du fond de leur grand cadre où se meurt la nature.
Je ne vous aime plus, vous n'êtes pas coupable,
d'échapper largement aux règles du divin,
personne sur terre ne peut être capable,
de mélanger sans peine le poison et le vin.
Je ne vous aime plus, délaissez donc ce rôle,
qu'on agite aux fenêtres pour faire taire le stupide,
vous valez beaucoup mieux que les trois-quarts d'un drôle,
qui vous rêve parfois dans ses nuits intrépides.
Je ne vous aime plus,e t n'aimerai jamais,
ces abstractions célestes qui collent à votre peau,
ces Chimènes ou Hélènes, toutes prêtes à se pâmer,
vous êtes simple femme et c'est tout votre lot.
Je ne vous aime plus, vous êtes simple femme ;
mais la plume toujours au plumitif ment,
et chacun se rend compte aux lumières de son âme,
que c'est aimer encore que d'aimer autrement.
Écrit par Alexandre-glaucos
Lilith et Psyché se disputent mon âme .
Blog de timeotiange ( pas le mien mais c'est important ! ) Catégorie : Amour
Publié le 24/12/2009
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Très beau et mélancolique poème mais peut-être très sage aussi et chemin de sérénité bon noël je t'aime beaucoup Alexandre | |
flipote |
Tu écris toujours aussi bien. C'est si mélancolique, bon noël et j'espère que tout ira pour toi dans le futur, tu le mérites amitiés du pays tout froid la_vie |
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la_vie_est_nulle |