Elle aimait les oiseaux, les fleurs, les papillons,
Et toi tu la couvais de ton adoration.
Quand elle nous a quittés, ce premier jour d'automne,
Ta vie a basculé, tu n'étais plus personne.
Soixante années durant, vous avez traversé,
Tant de joies et de peines, toujours unis, soudés.
Elle était ton soleil, ton phare, ton étoile,
Sans elle ton navire avait perdu sa voile.
Quand je t'ai retrouvé après ce triste jour,
Papa, de suite j'ai su que sans ton bel amour,
La vie pour toi, avait perdu tout intérêt,
Tu n'avais plus aucun goût de continuer.
Avant de la rejoindre, tu as tenu trois mois,
Ce chagrin sans limite a eu raison de toi.
Dans la jolie forêt où vous aimiez flâner,
Tes cendres avec les siennes, nous les avons mêlées.
Nous n'avions pas le droit d'agir de la sorte,
Mais ceux qui disent ça, le diable les emporte.
Vous deux n'aviez qu'une seule âme et un seul coeur,
Qui continuent à vivre, sous un tapis de fleurs.
Écrit par Aldebaran
Je ne suis pas poète, je laisse parler mon coeur
Catégorie : Triste
Publié le 22/02/2015
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C'est beau... L'amour triomphe toujours de la mort, car ceux qui restent transmettent cet amour.. Et vous le faites bien dans ce poème | |
Poesie nocturne |
C'est l'amour au de là de tout ! Amitiés |
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Yuba |
Emouvant, c'est une belle histoire je dirais exemplaire de l'amour . | |
TANGO |
Merci à vous trois pour vos gentils commentaires. La chanson de Jacques Brel "Les vieux" me remue énormément à chaque fois que je l'écoute. C'est un peu ça quand l'un s'en va l'autre n'est déjà plus là. |
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Aldebaran |
ils sont ensemble pour l'éternité. Ces amours là sont des exemples et ton poème leur est un bel écrin. Merci pour ces mots qui trouvent un écho sans doute en plusieurs d'entre nous... |
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lorol |
Merci pour ton commentaire, lorol. Oui je suppose que tous ceux qui ont perdu leurs parents se retrouveront dans ce poème. |
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Aldebaran |
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