Avec son vieux cabas
Au bout de son maigre bras,
On la voyait passer...
Toute courbée, toute ridée.
Personne ne la connaissait,
On savait juste qu'elle résidait
Vingt-trois rue des Peupliers.
C'est pourquoi on la surnommait
La petite vieille du vingt-trois.
Sa petite silhouette fragile
Traversait les rues de la ville.
Elle faisait partie du décor
Et je n'ai même jamais songé
A lui sourire, à lui parler.
Mais lorsque j'ai appris sa mort
J'ai ressenti comme du remords.
C'est le facteur qui l'a trouvée,
Dans son jardin, elle gisait,
Tel un fruit trop mûr oublié
Au pied du vieux pommier.
Elle est partie comme un chien,
Personne pour lui tenir la main.
On la met en terre vendredi,
Elle se nommait Rosa Perry,
Mais pour nous tous elle restera,
La petite vieille du vingt-trois.
Écrit par Aldebaran
Je ne suis pas poète, je laisse parler mon coeur
Catégorie : Triste
Publié le 25/12/2014
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Idem pour moi, merci marieange et bonne fin d'année | |
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