Il faudrait se fondre dans l'univers en expansion
Poussières d'étoile sous la peau
Ramures nues au front échevelé.
Quelques bourgeons frêles comme des nouveaux nés.
Il faudrait garder dans la paume la seconde éternelle
La goutte de rosée,
La laisser s'épanouir
En cascades.
Laisser la glace se fendiller, entrevoir les abysses,
Poissons aveugles et monstres inconnus.
Ne plus en avoir peur.
Quand au petit matin
Doucement tu m'étreins
Je garde dans mon sillage
Lueur fragile au vent
Les mots murmurés.
Écrit par Aigue marine
A quoi bon prendre la vie au sérieux, puisque de toute façon nous n'en sortirons pas vivants Alphonse Allais
Catégorie : Divers
Publié le 23/05/2011
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Commentaires
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Posté le 23/05/2011 à 17:38:43
Un poème d'une infinie douceur où s'écoule la délicatesse des larmes de rosée dans la limpidité d'un coeur pur dans l'attente du petit matin exprimée avec tant de grâce qu'elle m'émeut à l'extrême bisous poétesse. | |
ulysse |
Posté le 23/05/2011 à 19:45:26
c'est un délice de lecture merci | |
philomène |
Posté le 23/05/2011 à 23:28:13
C'est le printemps des mots, la douceur d'un poème où chaque détail berce le coeur. Belle soirée |
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Ange de Lumière |
Posté le 24/05/2011 à 07:50:15
C'est très beau, une approche optimiste de la vie rêvée. | |
TANGO |
Posté le 27/05/2011 à 16:42:16
Je me pose une minute sur les ailes de ton poème une merveille ! face à moi, l'immensité belle et encore unique ! ici l'air chante, le vent fredonne et la glace se fendille se parant des plus beaux atours. A bientôt CRIS | |
CRIS |
Posté le 06/06/2011 à 14:37:30
Touchée par cette douceur | |
viola |
Posté le 18/11/2013 à 10:04:43
Sublime ! | |
thimothee |
Commentaires
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