J'apprendrai à mourir à tes mots qui me manquent,
Ne pouvant plus les faire miens, j'en ferai le deuil.
J'apprendrai à pardonner à ton parfum qui chagrine,
Révélant l'essence de ce corps à présent défendu.
J'apprendrai à pâlir à ton image qui persiste,
Ne pouvant plus aborder le galbe de ton être censuré.
J'apprendrai à racheter à ton écriture qui me blâme,
Le sens de ses courbes acérées par ta plume endeuillée.
Ô sagesse diurne, Ô droit coutumier,
J'apprendrai à mourir chaque nuit
Et à renaître chaque jour.
 |
Écrit par Agiades
"Les plus belles découvertes cesseraient de me plaire si je devais les garder pour moi." Sénèque
Catégorie : Divers
Publié le 22/03/2011
|
Ce texte est la propriété de son auteur. Vous n'avez en aucun cas le droit de le reproduire
ou de l'utiliser de quelque manière que ce soit sans un accord écrit préalable de son auteur.
| Poème Précédent |
Partager ce poème:
|
Poème Suivant |
Divers à découvrir...
Poèmes de Agiades au hasard
Commentaires
| Annonces Google |
Posté le 22/03/2011 à 02:05:24
 |
très bien dit "j'aapprendrais à mourir à tes mots qui me manquent" très beau poème, agréable à lire . |
angelique  |
Posté le 22/03/2011 à 07:13:37
 |
Très bel écrit ! Belle sagesse ! amicalement Louann |
louann  |
Posté le 22/03/2011 à 08:34:33
 |
sagesse diurne qui vient laver le chagrin de la nuit...très joli |
| philomene |
Posté le 22/03/2011 à 10:37:40
|
C'est très beau. Merci |
| Iloa |