Mi-parcours
Aurais-je eu seulement le cœur à composer,
Au nom d'une quelconque sagesse ou religion des passés,
Cette essence que je n'ai eue cesse de faire tanguer
Certains de mes certitudes au demeurant effondrés.
Ce temps façonné aux gré des illusions écorchées,
Contraint à ne subir que nos propres volontés,
Argumenterais à nos méritantes âmes écrouées
« Aurore tu es ma digne propriété. »
Lasse des horizons noircis par confessions,
Levant des « hélas » cherchant l'approbation,
Je fatigue mais m'élève pour une contemplation
Jurant qu'un parjure apporte l'absolution.
Juvéniles éphèbes aux pères perdus exigeant l'expiation,
J'approche à leurs yeux mes propres présomptions,
Levons ce voile hagard de leurs prudes commotions
Limitant leurs vies au profit d'indignes inhibitions.
Écrit par Agiades
"Les plus belles découvertes cesseraient de me plaire si je devais les garder pour moi." Sénèque
Catégorie : Divers
Publié le 23/03/2014
|
Poème Précédent | Poème Suivant |
Divers à découvrir... | Poèmes de Agiades au hasard |
Annonces Google |
d'une grande pureté...merci... | |
Abdel |
je me rejoins a Abdel bravo amicalement |
|
pouete |
un style très personnel que je dois décrypter et relire ce poème ne laisse pas !indifférent | |
flipote |