Super huit
Et il faudra aussi décrire
L'immense torrent qui emporte
Soudain de la face le rire :
La vie qui bouge de la morte
Dans cette allée surexposée
De ce jardin de mon enfance
La caméra avait fixé
Une maman d'insouciance
Marche légère et rire aux lèvres
Regard posé sur l'objectif
Et moi saisi et qui me lève
D'avoir cru un petit moment
Que cette vie, ses mouvements
Redevenaient définitifs
Aubépin des Ardrets
Écrit par AdA
Mais avant de goûter
La chaleur de la chair Je veux être hébété D'esprit tranchant et clair Catégorie : Triste
Publié le 03/10/2022
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Commentaires
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Posté le 03/10/2022 à 11:42:33
J'apprécie la suite. Gardez précieusement ces souvenirs en votre coeur et en votre tête. Ils rendent grâce à qui elle était. Portez vous bien. |
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Syntax_Error |
Posté le 03/10/2022 à 18:22:44
Quel magnifique poème Ada... merci :) | |
MARIE L. |
Posté le 09/10/2022 à 12:16:37
@Syntax-Error : merci ;-) Bien sûr que ces souvenirs sont conservés : comme une plaie béante que vient régulièrement aviver le fin onguent de quelques mots soudains. @MARIE L. : merci ;-) |
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AdA |