Quelle déprimante aurore
Sur les cadavres des bouteilles
S'envolent les vapeurs d'alcool
Pour les langueurs du sommeil
Les fumigènes et la brume
Prennent le chemin des nues
Comme ces idées posthumes
Maintenant disparues
Quelques ombres titubent encore
Et hurlent en coeur la détresse humaine
Les combattant d'alors
Ne sont que des tas de peines
Sur les pavés mouillés
Que personne ne soulève
Dorment étalés
Les rêves de la veille
Je suis né
Vingt ans
Après
Mai 68
Je regarde
Maintenant
Les gens
Qui défilent
Il n'est pas loin l'éternel idéal
On le laisse s'envoler
On regarde les étoiles
Heureux de les voir s'éloigner
Court à leur poursuite
Ils ont trop donné
Pour qu'elles viennent dégager la suie
Du ciel par leur rêve embrasé
La beauté du monde est dans tes mains
Si tu peux faire autre chose que dormir
Ils chanteront les lendemains
La vie ne vaut rien, tu me fais rire
Jeunesse lacrymogène
A faire pleurer les morts
Il n'est pas interdit de croire
Encore.
Écrit par èVe
"Avec moi les fantômes aux ombres invincibles !" D.Saez
Catégorie : Divers
Publié le 21/06/2009
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Autre époque, autre combat l'Histoire n'en finit pas. D'autres révolutions; d'autres cris de souffrances et de colères nous attendent. Ainsi va le monde des humains. Les croyances sont des fruits mûrs que des manipulateurs savent si bien cueillir pour y croquer à pleines dents. J'ai aimé te lire et je te dis à bientôt! |
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singe vert |
On est pas assez solidaire ni bien informés sur la politique les syndicats nous entubent enfin bref... | |
eric |