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» Etat d'âme » L'art ne vient pas souvent d'autre chose que de souffrance
Commentaires
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Posté le 25/07/2013 à 06:09:46
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Qu'en pensez-vous ? Je me trouve en général quelqu'un de plutôt jovial et joyeux (même parfois faussement... mais le monde veut un peu ça), mais je n'écris et je ne compose pratiquement que quand je suis en peine. C'est peut-être curieux, mais je n'arrive pas à grand'chose quand tout va bien... Bizarre ? |
SpookyVince  |
Posté le 26/07/2013 à 08:07:01
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pareil, quoi que, quand je suis pas triste j'écris quelque chose de neutre enfin sa m'arrive d'écrire des texte happy, parce que l'imagination et plus puissante dans la souffrance, plus de matière pour la plume |
| NoName |
Posté le 27/07/2013 à 11:46:01
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On écrit sur sa souffrance pour la transformer en quelque chose de beau au lieu de se contenter de la subir. Presque tous les êtres qui ont souffert, particulièrement dans leur enfance, ressentent le besoin de pratiquer un art quel qu'il soit. C'est pour transcender la douleur, qu'elle ne reste pas uniquement à l'état de douleur mais qu'on reprenne prise sur elle en en faisant naître quelque chose de beau. C'est un peu une thérapie, mais souvent, cela ne suffit quand même pas. Après, si on est capable malgré tout de goûter aux bonnes choses de la vie, on peut aussi écrire sur quelque chose de plus positif et harmonieux. Tout dépend, je pense, du chemin parcouru par chacun d'entre nous. |
Marouette  |
Posté le 30/03/2014 à 19:55:13
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Peut être que le bonheur se vit avec les autres en partage, qu'il (le "bonheur" en tout cas la joie) est plus communicatif et surtout plus facile à accepter de la part de ceux qui nous entourent... La tristesse dans son ensemble, on à pas trop envie d'aller la montrer, elle nous rend plus souvent renfermé. Ceux qui nous soutiennent dans ces moments sont généralement beaucoup moins nombreux, soit parce qu'ils nous sont proches, soit qu'ils sont passé par là... la joie nous ouvre alors que la peine nous enferme... d'où l'Art et ses origine. Ecrire les mots des maux et peut être plus aisé que de les prononcer. Maintenant et comme en tout, chacun vit sa vie avec sa sensibilité... |
| Amicalmentvotre |
Posté le 30/03/2014 à 23:40:41
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Je pense que la souffrance est un des principaux vecteur de l'art. Il n'en n'ai pas l'unique, mais il est vrai que nombre d'oeuvres sont issue de ce sentiment, et sont parfois les oeuvres les plus réussies. |
| Bragi |
Posté le 13/05/2014 à 14:23:22
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Amicalementvotre, "La tristesse dans son ensemble, on à pas trop envie d'aller la montrer". C'est probablement d'autant plus vrai que, pour être franc et tout à fait direct, la vaste majorité des gens n'en a strictement rien à f... faire. A un point tel qu'il suffit, lorsqu'une personne nous pose la si simple question "Comment vas-tu ?", on se sent pratiquement toujours obligé de répondre que ça va bien. Oser dire qu'on va mal dérange, les gens en sont mal à l'aise. C'est comme si on les aggressait de leur répondre honnêtement... Mais qui est le plus faux là-dedans ? Celui qui pose la question de savoir comment on peut aller, mais qui n'est pas prêt à entendre qu'on va mal ? Ou celui qui répond qu'il va bien, simplement pour éviter la situation que cet autre craint ? Somme toute, le papier est l'ami de la souffrance parce qu'il en absorbe l'encre pour n'en rendre que l'image, et cette souffrance, parfois, se dissout un peu dedans. Cela nous permet de nous libérer, au moins en partie, de son poids et d'en rendre la guérison plus facile. C'est sans doute noble d'épargner aux autres de devoir partager tout ce que nous pouvons avoir de sombre, et peut-être est-ce pour cela que l'écriture est si noble également. Je ne pense pas que nous devrions nous épancher sans limite au milieu de la foule. Certes on peut (et on le doit même, souvent) partager avec des êtres qui nous sont proches, très proches, ami ou amour, ce qui nous hante, parce que ce sont les personnes qui sont les plus à même de nous comprendre sans nous juger, et de nous apaiser. Mais le fait est qu'on ne blesse pas le papier à lui étaler notre misère... |
| SpookyVince |
Posté le 12/06/2014 à 14:12:06
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Parce que c'est dans la souffrance que le corps a le plus besoin d'évacuer son mal... |
| Phantom |
Posté le 26/03/2017 à 18:44:39
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Si je puis me permettre : pour moi l'Art atteint des sommets dans l'exaltation. |
| Heliantheme |
Posté le 16/03/2019 à 13:33:43
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L'ART s'exprime quand les émotions dépassent l'écrin de l'esprit et sortent de sa capacité plus ou moins volontaire à tenir ses débordements : dans la souffrance comme dans la joie. |
| Yuba |
Posté le 16/03/2019 à 13:43:28
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L'art est sublimation de toutes choses, joies et souffrances. L'émotion est transcendée pour être universalisée. |
| jacou |
Posté le 16/03/2019 à 14:51:22
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l'angoisse est source de créativité j'écris beaucoup plus quand ça va très mal parce que je ne peux parler |
| marinette |
Posté le 16/03/2019 à 18:00:00
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Je suis d'accord avec Heliantheme : l'exaltation me semble essentielle. Semblable à l'action que peuvent exercer certaines drogues, cet état d'agitation mentale, d'inquiète inquiétude, de fébrilité, d'enthousiasme, d'allégresse et de rire contenu, mais aussi d'hypersensibilité me semble le plus propice à l'éclosion/explosion de l'art et de ses fulgurances. |
AdA  |
Posté le 16/03/2019 à 19:46:46
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Ada, vous énumérez bien là ces états "seconds" propices à la création, à cette inspiration indéfinissable qui communique l'enthousiasme lors de la création. Émotion et raison sont les deux voies qui concourent à l'art. |
| jacou |
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