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Charlie
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Posté le 17/05/2023 à 19:06:01Extrait du roman de Baptiste Beaulieu " Celle qu'il attendait."
" D'aussi loin qu'elle se souvienne, Eugénie s'était demandé pourquoi, alors que la majorité des femmes avaient des ailes, un petit nombre en étaient dépourvues.[...]
Elle alla trouver sa grand-mère et celle-ci dodelina du front lentement, semblant peser le pour et le contre, avant de lâcher du bout des lèvres:
" Elles ne les perdent pas, ma chérie. Ce sont...les hommes qui les leur arrachent.
- Mais pourquoi ?
[ ... ]
Mais parce-ce qu'ils le peuvent, ma chérie. Parce qu'ils le peuvent."
Je vous invite à lire ce roman dont la poésie nous invite à regarder les humains avec humilité.
Le monde dit ceci à propos de cet auteur :
" Lire le docteur Beaulieu est plus qu'une bouffée d'oxygène, c'est une (biblio)thérapie. |
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Comete
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Posté le 18/05/2023 à 14:28:07Merci Iloa, j'aime les feel good poétiques aussi en ce moment
Avant je pensais que c'était trop léger.
Finalement ça donne le sourire et des ailes au coeur, comme le souligne Eugénie.
Vive la lecture ! Belle journée |
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Comete
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Posté le 18/05/2023 à 14:29:17Les derniers que j'ai achetés :
La charmante librairie des jours heureux
Le bazar du zèbre à pois
Je posterai des extraits si je suis enchantée. |
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Comete
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Posté le 18/05/2023 à 15:26:27Extrait "Rêves" de "Certains souvenirs" de ma favorite favorite, Judith Hermann :
Je l'ai trouvé bien, et je crois que lui aussi m'a trouvée très bien. Effi avait juste laissé tomber cette phrase, incidemment et d'un ton léger, mais avec un demi-sourire qui en disait long et le regard dirigé soigneusement au-dessus de la tête de Teresa. Comme si elle avait parfaitement compris la leçon de la psychanalyse, comme si elle avait tout appris. Elle avait dit ça en conclusion, il n'y avait plus rien à ajouter et avec cette constatation les rôles étaient clairement attribués.
À lépoque Effi avait un mystérieux rendez-vous trois fois par semaine, pendant deux ans elle avait parlé d'un rendez-vous. Et au bout de ces deux ans, au cours desquels elle avait divorcé de l'homme avec lequel elle était mariée depuis une éternité et épousé un autre homme, elle avait avoué à Teresa que ces rendez-vous étaient en fait des séances de psychanalyse. Pas un véritable aveu - elle avait simplement lâché ça, et elle avait conclu, d'ailleurs je te le recommande. Docteur Gupta. Au cas où un jour tu irais vraiment mal, mais alors vachement mal, je veux dire, au cas où tu ne saurais absolument plus quoi faire, je te le recommande.
À ce moment-là, son analyse était terminée, et Effi était enceinte. Comme si le Dr Gupta avait réalisé ce tour de force, comme si l'enfant de Effi était né de son cerveau. |
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Charlie
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Posté le 18/05/2023 à 18:14:59Merci Comète.
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Chrysantheme
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Posté le 21/05/2023 à 13:26:04Consciente du défi à relever, elle était décidée à mettre à terre toutes ses rivales pour devenir l'amour exclusif de cet homme fantaisiste à souhait qui s'était montré déroutant à bien des égards mais qu'elle allait surprendre en lui dévoilant ses atouts comme autant d'armes secrètes à même de supplanter son éternelle quête de plaisirs superficiels.
Phrase tirée de mon roman qui ne verra jamais le jour sauf si je l'auto-édite. |
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Chrysantheme
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Posté le 21/05/2023 à 19:32:59De l'homme ou de la gamine, qui était le plus à même de précipiter l'échéance de leur inévitable rapprochement intime ?
Un jour Adam invita Maud qui découvrit une maison authentique, à l'image de son propriétaire, un homme peu ordinaire doté de nombreuses qualités toutes mises au service d'un épicurisme méthodique.
Autres phrases/même roman. |
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Charlie
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Posté le 21/05/2023 à 19:43:33Quel est le titre de votre roman Chrysanthème et quel en est le sujet ?
Le fil conducteur ? |
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Chrysantheme
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Posté le 21/05/2023 à 19:52:41Titre : La porte sépulcrale
Retrace la vie d'un psychanalyste au parcours initialement chaotique qui vivait dans la débauche sexuelle avant de rencontrer la femme de sa vie. |
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Charlie
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Posté le 21/05/2023 à 20:01:41OK.
Je souhaite une belle vie à votre roman.
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Chrysantheme
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Posté le 21/05/2023 à 20:04:09C'est gentil |
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Charlie
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Posté le 22/05/2023 à 17:34:52" Dans la nuit elle rêva qu'une main prodigieuse, formidable, grande comme une vasque, une main géante, belle et blanche comme de l'ivoire, avait sculpté ses formes. Et ce rêve accrocha dans le noir un doux sourire, qu'elle garda entre les joues, douze jours, douze heures et douze minutes, comme un bijou."
Extrait de " Celle qu'il attendait.
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