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Commentaires
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Posté le 23/03/2022 à 18:17:56
Postez ici votre poème emblématique, celui qu'on devrait lire si l'on ne vous lisait qu'une seule fois. Libre aux poètes de les commenter. |
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Chrysantheme |
Posté le 23/03/2022 à 18:19:26
Je vous parle d'une femme Je vous parle d'une femme lumineuse, débordante de générosité et dotée de qualités merveilleuses florissant dans un cœur exalté. Elle semble être parée des ailes que seule procure la liberté ; sa vie, comme éployée dans une aquarelle, érige des pastels souriants de volupté. Les larmes, la fragilité attachante de cette femme, bien que blessée toujours debout, renforcent sa présence ensorcelante : elle est le cœur et la raison mis bout à bout. Si belle du haut de ses vingt ans, elle fait preuve d'une étonnante maturité. Je me veux écrire hommages glorifiant son éternelle authenticité. Je vous parle d'une femme, d'à peine vingt printemps, qui de ma raison est venue à bout, tant j'aime ses airs ensorcelants et la savoir blessée mais toujours debout. |
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Chrysantheme |
Posté le 23/03/2022 à 19:00:30
Autoportrait J’écris avec vigueur, en guerrier des mots En peintre, je ferais des tableaux au couteau La lame bien trempée pour vaincre les maux En les affrontant sur les remparts d’un château. Mes textes sont des cris, des appels à l’humain A son histoire passée, présente, future A son aspect noir, sombre, à se salir les mains Tous les goûts ne sont pas dans la nature. J'aborde les chemins, de la mort, de la guerre Sans complaisance, la vraie réalité Les récits d'ancêtres, de jadis à naguère Souvenirs d'antan contre la fatalité. Sous ces abords âpres, apparaît la clarté L'éclaircie enfin dans les cieux ténébreux La vie, l'amour et la nature, un aparté Entre l'auteur et le lecteur aventureux ! |
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CRO-MAGNON |
Posté le 23/03/2022 à 19:09:37
Bonsoir !! Chrysanthème : Aznavour parlait d'un Temps qu'on ne pouvait connaitre, Vous d'une Femme et quelle Merveille !!! Chapeau Bas !!! ( au Départ, j'imaginais Poésie Femme ) ! :) Cro : Je te reconnais bien là !! ( Aparté de l'Auteur Artiste et son Admirateur Lecteur ) :) Et puis, Moi : Originalité : je laisse à mes Lectrices(teurs) et Autres Inconnues(us) le Choix du Poème ( voir si je suis fort perçue sous mes Vers modestes ) .. Bon Voyage en Lecture pour Celles et Ceux qui oseront .. ma Boite vous est ouverte !!! Belle Soirée ! LyS .. |
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Lys-Clea |
Posté le 24/03/2022 à 13:55:44
Le tout premier Qui ne respecte aucune mesure des vers si ce n'est le rythme des ressentis tels qu'ils se sont révélés... Page blanche Je me livre à toi page blanche Chaque jour ou presque Au milieu de l'océan tu es la frèle branche Qui accueille les passionnés écléctiques Tu es capable de réunir les miettes Des âmes comme moi disloquées J'ai envie de briser ces menottes Et d'arriver à bon port, équilibrée Intacte, entière pourquoi pas enrichie Des périples et des mornes épisodes Je veux m'évader fuir jusqu'au bout de la nuit Et dépoussièrer ma féminine redingote Je pars jusqu'à rendre évanescentes Les fautes et le désarroi Merci à la sensation euphorisante Qui se cultive en moi grâce à toi |
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Yuba |
Posté le 02/04/2022 à 17:46:24
Les chevaux de bronze. | |
Intruder |
Posté le 04/04/2022 à 04:22:42
Ma préférence va à celui-ci: Il y a de ci, il y a de ça, Mille milliards de si, une myriade de toi Il y a nos vies, il y a le sable Qui vivra ceci, qui vivra cela Il y a le fluide, il y a le soir, Rimes vivaces de nuits, rimes qui flattent le soi Il y a le rire, il y a le choix Vif visage de bruine, vif visage de soie, Il y a le cycle, il y a le roi, Esprit sage se lit, esprit sage se croise Il y a le titre, il y a le croire Les images de l'ouïr, les images de gloire Il y a le mythe, il y a l'étoile Les tirades de dires, le climat de croître Il y a le chiffre, il y a l'espoir Vive l'icare de givre, vive l'icare de bois Il y a le prix, il y a le moi Qui dira je fis, qui dira je vois Puis viendra le vide, puis viendra l'émoi, Ici-bas se lie l'idylle rare de voies. |
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Posté le 26/06/2022 à 17:05:21
Allez Marinelise à ton tour | |
Chrysantheme |
Posté le 02/07/2022 à 14:14:11
De tous, ce serait celui-là : Verbes, Arrêter les combats Faire autant Un attentat contre La montre et du doigt Les briser, les corrompre Par la haine qui nous est conférée AIMER Etre la lune Quand la raie se fait ombre Il se dégage une euphorie Un nuage invisible De matière incandescente, Emaner de nous-même En fééries tentatrices PLAIRE Déstabiliser L’ironie d’un autre Attaque farouche Lien, comme un ruban de nœuds Tout devient nous A l’idée d’un assassin De l’âme CORROMPRE Caresser l’étendue D’une idée Comme la peau d’une âme S’épeler « particule » Neuf l’être A des possibilités Des fleurs à embaumer, CHOISIR Laisser une Empreinte de vie Un auxiliaire puéril De culture et d’éducation Un passé qui affirme Un nom dans l’avenir Là est la question ETRE Deviner un chagrin Dans la peau Relier le cœur à son frisson Mélancolique Eviter de justes esquisses En tordant les chairs PLEURER Jouer avec Le talent des remèdes Guérir les mots d’insolence De sens et de pages blanches Où les arabesques festoient Queues de lettres et orifices L’obscène finesse érudite ECRIRE Fuir à travers Champs Magnétiques encéphalogrammes D’or la vague résolue A toute écume sauvage Recouvrir l’horizontal D’ondulations proscrites IMAGINER Profaner les tombes Animer les décors Les plus froids Ce souvenir Qui revient d’outre-foi L’exorciser Par l’oxygène pur CROIRE Doux thés Jasmin ou bergamote Infusions confuses Intrusion du doux Thés aux spasmes orageux Peut-être trop forts… Brumeuses Tantôt pluies, tantôt soleils DOUTER Cueillir les feuilles Qui tombent Sous le poids de l’encre Puiser-là La salive insolente D’une bouche, quoi ? Dans les buées lascives ou contraintes REFLECHIR Souffrir tout son saoul Elles ont bu notre sang Les sangsues de la distance Entrent les voix Et nos anges. Nos portes Fermées à double tour Dans la dignité QUITTER Un don pronominal Se change en soie De l’être Et le départ se fait imminent Tout invite au voyage Réverbères sous-jacents Tamisent le verbe narcissique SE RECCUEILLIR Se détendre Jusqu’à mourir d’extases Visibles et mutantes Se faire fleur et soleil Donner en partage Une ride personnelle, intime Le meilleur du visage SOURIRE Ecrire en arabe Des lettres qui se dispersent Quand les yeux fixent L’ironie de l’air Où chaque atome A une odeur de rose Qui s’épanouit dans ses mots CHARMER Toucher du bout Du cœur, se pâmer Avoir plus qu’été Dans l’hivers aussi C’est aujourd’hui la bonne heure Des cloches ont chanté Eh bien dansons maintenant VIVRE De l’éternité Du plus profond de l’espoir Quand l’inachevé se fait conte Sur le papier de pierre Enveloppant un souvenir qui fane Une fleur née de la dernière rosée Dans la plénitude que la vie fourvoie MOURIR. |
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Edelphe |
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