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» Tout et rien » Poésie scolaire
Commentaires
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Posté le 02/10/2021 à 11:01:39
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La Poésie scolaire est classique et son étude est analytique, pourquoi ? La Poésie n'était-elle pas avant tout émotionnelle ! |
ELTEOR  |
Posté le 02/10/2021 à 11:56:44
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Elteor, la poésie se fabrique comme un plat de cuisine, elle a des recettes, tu mangerais bien une marmelade improvisée d'oignons mijotés aux petits pois avec coulis de framboises lol ? La poésie scolaire de mon temps citait des classiques et elle a pu de nos jours évoluer si elle est sensible aux évolutions de la poésie, elle-même sensible aux évolutions sociales et culturelles (slam entre autres). La poésie scolaire éveille et ne juge pas, elle ouvre un monde qu'elle déploie pour des oreilles et des yeux apprenant les mochetés et les belles choses qui sont au monde. La poésie classique sensibilise à l'expression de ce que l'on ressent, elle offre des exemples, si importants les exemples, d'expressions qui sont belles et peuvent émouvoir et marquer, enfin la poésie ayant eu mêmes formes en France pendant de nombreux siècles, elle permet d'apprendre son fonctionnement, comment elle s'écrit et par quel truchement, et qu'elle est une fabrication aussi bien qu'un mécanisme d'horlogerie. C'est une approche pour l'enfance qui est très utile, et pas du tout un gadget d'éveil d'un instant, car qui sait ce que chaque élève perçoit ? La récitation peut décevoir l'enfant qui à l'adolescence sera heureux de dire son béguin à sa copine par des vers se souvenant de formules à l'impact plus assuré que son marmonnement proche du bégaiement lol. L'étude analytique ? Tenter de décortiquer un texte passe par un certain traitement des informations, comme pour tout. Nous les humains nous avons un cerveau qui complète nos perceptions ressenties. L'instinct peut nous aider bien sûr et d'abord, mais nous ne pouvons pas nous abstenir de penser, et donc de juger ou de mettre en œuvre des procédures, de formaliser et de ranger dans des catégories, etc. Tu imagines un esprit qui a conscience de TOUT au monde de manière instantanée et toujours quasiment, et qui n'utiliserait pas de tiroirs pour ses applications mémorielles, procédurales, routinières...? (Là mon travail me fournit observations, et j'ai pu constater ce que j'oublie consciemment, par exemple être porteur de courriers que j'oublie d'annoncer mais que je déposerai quelques instants après, et je distingue ceci de ce que mon esprit n'oublie pas quand bien même moi je suis consciemment distrait ou que je parle tout en accomplissant des gestes routiniers, et dans ce cas plusieurs secondes ou même minutes passant peuvent me ramener à un geste que j'ai oublié, et alors comme ça m'est arrivé je reviens sur mes pas faire une chose dont personne n'a remarqué l'oubli, pas même moi sur l'instant, mais que l'esprit notera si c'est véritablement très important, sinon il se repose en oubliant volontairement). Je pense souvent que nous sommes en permanence dans l'analyse. La poésie parle aux émotions, aux sentiments, car nous sommes cœur émotif et esprit compréhensif (peut-être âme qui sait...?) Mais l'animal humain raisonne tout en lui constamment. Portés par les vives sensations, nous temporisons la douleur par exemple, ou bien l'enthousiasme qui nous ferait exulter en extase poussée à son comble lorsque nous sommes heureux d'éprouver des sensations agréables d'être perçues si belles par exemple (le mien ici vaut pour hier après-midi : rentrant de signer un contrat que je jugeais incomplet et déçu, ma déception s'est dissipée soudain à la vue du passage à niveau en perspective enfoui dans la verdure en face de chez moi lorsque je rentrais, et je crois pouvoir dire que c'est de contempler des tableaux avec paysages vus en perspectives qui m'a disposé à ressentir ainsi dans l'apaisement d'une contemplation agréable ce que fut ma vision d'apparence banale, et si c'est la verdure abondante autour de mon immeuble cela reste banal parce que je l'apprécie et je la sais présente, mais si c'était la vue en perspective parallèle au boulevard, alors c'était plus intellectuel et géométrique), et nous le temporisons en le sassant dans le cerveau qui enregistre, compare et range auprès des autres témoignages qui sont des ressentis semblables aux nôtres, et combien cela apaise d'être en ces occasions conforme et doté de preuves car sinon la solitude devient presque métaphysique ou elle est celle des génies créatifs qui invitent de nouvelles visions et façons de les appréhender ; puis, ce cerveau conçoit à son tour, redessine l'univers qu'il comprend dans le sens de Pascal, pour qui nous les humains sommes la conscience du monde qui EST AU monde, née pour le bouleverser constamment et consciemment semble-t-il (le nucléaire par exemple est une possibilité atteinte par l'humanité de s'ôter de cet univers, et de l'abîmer assurément). De même qu'un plat cuisiné a besoin d'une recette mêlant ses ingrédients, un poème est senti en même temps qu'il est fabriqué, en parallèle progressent les voies résolutoires qui assemblent une sorte de puzzle avec des briques de mots, en parallèle se fait jour dans moi par exemple que j'ai voulu exprimer un tourment d'un jour, ou une expression à voir un passage à niveau enfoui dans la verdure (ceci associait mon goût de la nature et mon envie jamais assouvie de bouger, comme dans le train de mes vacances j'ai aperçu une colline et un rideau d'arbre la jouxtant et mon Dieu si j'avais pu m'allonger sous cette lisière des arbres et près de cette pente m'allonger pour dormir et pour y vivre le restant de mes jours, ô joie de m'oublier enfin !), et mon texte va prendre en se bâtissant mille aspects et façons où je tournerais des phrases qui sont des vers pour que vers la fin je comprenne enfin ce que j'écrivais et que ma conscience voilée d'inconscience si précieuse (car avoir conscience de tout serait une perdition assurée de l'esprit, et en attendant et dans l'instant les surprises sont souvent agréables pour moi) révèle et le sens et l'instinct et la nécessité même qui m'ont fait créer cette écriture. Je te remercie Elteor qui me rappelle un ami à moi, parce que tu me permets de formuler à te répondre mes hypothèses et parfois convictions basées sur des observations. Je n'ai pas fait d'études, je ne sais rien en principe par la théorie pure dont les formulations qui sont un art s'apprennent, mais je suis un autodidacte qui a beaucoup lu et réfléchi aussi, et dire ou écrire une chose me permet de valider mes suppositions à mes propres yeux, et surtout également, en les exposant à autrui, de les proposer au débat et à la contestation qui sont absolument nécessaires si je ne veux pas, en monade spirituelle, rester cloîtré dans des certitudes qui, toujours, doivent pouvoir changer pour mieux s'adapter humainement à cet univers terrible et si belle chose, une invention du Diable il faut croire avec ses tentations lol ! |
| jacou |
Posté le 02/10/2021 à 11:57:45
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Cro-Magnon, je ne suis pas d'accord avec toi (voir ci-dessus). Je trouve qu'avec Elteor vous formez la paire ;) |
| jacou |
Posté le 02/10/2021 à 16:13:58
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On a préfacé un de mes recueils autrement dit analysé d'une certaine manière. Étape suivante : l'exégèse. Connaissez-vous un exégète qui ne végète ? |
| Chrysantheme |
Posté le 02/10/2021 à 18:16:17
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Rien à voir avec ce Neandertal de cro-magnon |
| ELTEOR |
Posté le 02/10/2021 à 19:48:50
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Félicitations Chrysantheme, l'exégèse viendra sûrement à son heure. Bonne continuation ! :) |
| jacou |
Posté le 02/10/2021 à 20:09:20
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Merci jacou ceci dit je ne fais aucunement de promo je réponds à elteor |
| Chrysantheme |
Posté le 03/10/2021 à 06:33:07
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Et donc Chrysantheme vous reportiez ce que vous écrivez ici dans la tribune libre également ce samedi, en conséquence ?... D'accord, je comprends mieux, et j'efface mon intervention là-bas. Désolé pour le désagrément ! Portez-vous bien. |
| jacou |
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